SOUS CONSTRUCTION
Commémorons les victimes de 1759
Merci de vos commentaires. Le résultat est pour bientôt
Certains adversaires de commémorations de la bataille sur les Plaines d'Abraham avancent: ".. La Conquête a eu lieu dans la destruction, le pillage,
le viol et une violence qui provoqua la mort de 10 000 habitants, soit 1/7 de la population de la Nouvelle-France".
Nous avons demandé Patrick Bourgeois du RRQ de nous donner quelques noms de ces victimes. Malheureusement il ne connaît aucun nom
et où événement dans lequel nos ancêtres étaient directement impliqué.
Étrangement on ne trouve pas de victimes dans la ville de Québec. Nous avons consulté les registres de plusieurs paroisses du comté de Montmagny pendant
le temps du siège du 23 juin au 18 septembre. Plusieurs registres des paroisses manquent pour 1759. Probablement ils ont été brûlés pendant les hostilités.
D'autres paroisses continuent. Mais la recherche à St-Laurent (1 décès) et à Ste-Famille (9 baptêmes et 3 décès) sur l'Île d'Orléans n'était pas très fructueuse.
À St-Francois Île-d'Orléans nous avons la note suivante
"En cette année 1759 L'isle Dorleans a été évacuée à cause de la guerre et les gens de cette paroisse ont été à St-Augustin depuis
may jusqu'en octobre ou ils ont fait baptiser plusieurs enfants et enterrer quelques-uns."
Plusieurs paroisses étaient donc évacuées. Ainsi il n'y aucune activité dans les registres de St-Jean, St-Pierre et l'Ange-Gardien. À St-Anne-de-Beaupré
cela devient intéressant. Il y a 2 baptêmes et 11 inhumations, dont 8 sont clairement identifiés comme victimes de la guerre. On note que le curé de St-Joachim,
un certain Réné Portneuf, était massacré par les anglais et 7 autres hommes de St-Joachim tués par les Anglais. Soit Pierre Gagnon (61) origine inconnue, Charles Languedoc (48) origine inconnue, Jean Gagnon (69) origine inconnue,
Louis Paré (64),
Michel Magnan (30) origine inconnue,
Jean Sauton (26) et
Louis Allaire (20).
A St-Joachim on ne trouve que le 20 août 1759 le baptême d'Augustin Gagnon entre janvier 1758 et octobre 1759 par le curé Portneuf. Cependant il est ajouté que le
curé René Portneuf continuait les archives jusqu'au 23 août 1759, jour où il a été massacré par les Anglais étant à la tête des paroissiens de St-Joachim pour les
défendre contre les incursions et les brutalités de l'ennemi.
8 victimes ont trouvées un nom, mais il reste encore 9 992 autres à identifier. Sans votre aide nous n'arriverons jamais.
Connaissez-vous des paroisses pillées et les habitants massacrés? Est-ce qu'il y a une plaque commémorative dans votre paroisse? Avez-vous les noms
des miliciens morts pendant les batailles? Pouvez-vous lire les actes ? Car parfois ils sont très difficiles à déchiffrer.
Si vous avez des informations,
Contactez nous
Merci beaucoup de votre aide de commémorer les victimes de 1759.
SOUS CONSTRUCTION
Les victimes de 1759
Grâce à votre aide nous étions capable d'identifier plusieurs victimes de l'année 1759. Nous remercions à toutes les
personnes qui nous ont écrit pour partager leur connaissances.
Autour de la contraverse concernant la commemoration de la bataille sur les Plaines d'Abraham, Patrick Bourgeois du
RRQ prétendait qu'il y aura eu 10 000 morts. Malheureusement il n'était pas capable de nommer un seul nom. Ainsi l'idée
était née de chercher le plus que possible de personnes pour leur rendre hommage.
D'abord une pensée aux Acadiens. Pas ceux de 1755 qui étaient sujets britanniques, mais aux déportés Acadiens de 1758
de l'île St-Jean (Île du Prince-Édouard). Cette déportation est peu connu, pourtant elle a coûté la vie
à plus de Canadiens que toute le reste de la campagne des Anglais. L'île St-Jean comptait environ 4600 habitants avant
de se rendre aux Anglais. On estime que 1600 se sont réfugiés, pendant que 3000 Acandiens ont été déportés sur
12 vaisseaux. 891 ont péri à cause de maladies et de la dureté de la traversé vers l'Europe. Malheureusement trois
navires ont fait nauvrage pendant une tempête avant les côtes de l'Angleterre causant la mort de 627 personnes. Parmis
des familles Acadiens qui ont été déportées on y trouve des Aucoin, Babin, Bourg, Caissie, Daigle, Dugas, Haché, Melançon, Poirier, Rivet et
Trahan.
Pendant le siège de Québec débute parfois avec des scènes courtois. Ainsi le 20 juillet un détachement commandé par James
Murray occupe le village de Lotbinière dont les habitants acceptent de se soumettre. Le lendemain les Anglais débarquent à Pointe-aux-Trembles
de la paroisse de Neuville. Ils s'emparent de 200 femmes et enfants, dont quelques dames qui avaient fui Québec. Tous sont
embarqués sur les navires où les passagères sont très bien traitées, quelques-unes dînant même à la table de Wolfe. Tout le monde
est remis en liberté, sauf 3 miliciens. Chaque offficier a donné son nom aux belles prisonnières qu'il avait faites. Les Anglais
avaient promis de ne pas canonner ni bombarder jusqu'à neuf heures du soir, pour donner aux dames le temps de se retirer où elles
jugeraient à propos.
Parmi ces belles dames à la table de Wolfe se trouvait sans doute
Geneviève Allies,
la femme du seigneur de la Rivière-du-Sud, Jean-Baptiste Couillard. Elle s'y était réfugiée et venait d'accoucher son fils
Jean-Baptiste Couillard.
Son fils Jean-Baptiste se marie avec Angelique Chaussegros, fille de noblesse et le petit fils Antoine-Gaspard Couillard marie Marie-Ange-Flore Wilson, fille du riche négociant Thomas Wilson.
Voici sa biographie imposante. Les
descendants jouent un rôle important dans l'histoire du Québec, ainsi par exemple
Gérard Bruchesi.
L'ironie de cette belle histoire est que le mari de Geneviève Allies, Jean Baptiste Couillard est tué par les anglais le 14 septembre. Il
revenait de Québec avec des membres de sa famille et rencontre des soldats de Scott qui avaient ravagé les villages de la rive sud à partir
de Kamouraska. Dans l'embuscade qui suit trois anglais sont tués. Côté de la famille Couillard on déplore 4 vicitmes.
Jean-Baptiste Couillard, Seigneur de la Rivière-du-Sud
Joseph Couillard, frère de Jean-Baptiste et ecclésiastique