RE: Les Descendants de Martin Prévost et de Marie Sylvestre Manitouabewich
Date: 2015-03-12 09:26:00
Génération 11, famille 179
Martin Prévost ou Provost de Montreuil-sous-Bois, près de Vincennes, archevêché de Paris (Île-de-France) FRANCE, fils de Pierre Prévost de Montreuil-sous-Bois, près de Vincennes, archevêché de Paris (Île-de-France) FRANCE, et Charlotte Vien (Vié)
Date de naissance: 4 janvier 1611
Lieu de naissance: Montreuil-sous-Bois, près de Vincennes, archevêché de Paris (Île-de-France) FRANCE
Date d’arrivée: probablement en juillet ou au début août 1639
Age à l’arrivée: 28 ans
Première mention: témoin à un contrat de mariage le mardi 27 décembre 1639
Professions: dit d’abord maître-valet à la distribution des vivres du magasin des Cent-Associés, puis, en 1641, receveur et fermier
Date d’achat d’une première terre: dimanche 12 février 1645
Date du décès: samedi 27 janvier 1691
Lieu du décès: Beauport
Sépulture: Cimetière de Beauport
Note: Il signe.
Marie-Olivier Sylvestre (Silvestre-Manitouabéouich), fille de Roch Manitouabéouich et Oueou Outchibahanoukoueou
Date de naissance: vers 1624
Date du décès: jeudi 10 septembre 1665
Lieu du décès: Québec
Sépulture: Québec
Note: Elle est amérindienne (algonquine) vivant chez les Hurons.
Martin Prévost ou Provost
a épousé en premier mariage
Marie-Olivier Sylvestre (Silvestre-Manitouabéouich)
le jeudi 3 novembre 1644 à l’église Notre-Dame de Québec (Premier mariage chrétien recensé d’un colon avec une amérindienne en Nouvelle-France.),
et en deuxième mariage
Marie d’Abancourt (Dabancourt), veuve de Geoffroy Guillot et Jean Jolliet,
le dimanche 8 novembre 1665 à Québec (Contrat Aubert le mercredi 28 octobre 1665).
Enfant du premier mariage: Jean-Baptiste Prévost ou Provost (10,90)
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Marie-Olivier Manitouabé8ich
La première femme de Martin Prévost, Marie-Olivier Manitouabéouich, était une Amérindienne de la nation algonquine. Son nom algonquin Manitouabé8ich ou Manitowabéwich veut dire « qui ressemble à un esprit », soit Manitou pour « un esprit » et wabéwich pour « qui ressemble à ».
Elle avait été donnée par ses parents à l’interprète Olivier Le Tardif qui l’avait fait élever à la française, chez le sieur Guillaume Hubou, le second mari de Marie Rollet, après lui avoir servi de parrain. Elle portait le nom de famille Sylvestre.
Les Algonquins se désignent en tant qu’Anishinabeg, ce qui signifie « les vrais hommes ».
Avant de s’installer définitivement dans l’Outaouais, les Algonquins ont vécu sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent pendant près d’un siècle, de 1550 à 1650. Ils sont ensuite refoulés vers les hauteurs de l’Outaouais par les nations iroquoises. Les guerres avec les Iroquois affaiblissent considérablement les Algonquins qui sont forcés de se réfugier près des forts français. Une trêve est conclue en 1701.
Bien que les Algonquins s’adonnent un peu à l’agriculture, ils sont avant tout des chasseurs-cueilleurs et des pêcheurs. Grâce au commerce qu’ils pratiquent surtout avec les Hurons, les Algonquins obtiennent du maïs et des filets pour la pêche, en échange de peaux et de gibiers. Ils pratiquent le troc avec les Européens dont ils se procurent des outils, des ustensiles et des vêtements.
L’acquisition d’armes à feu et de pièges de fer engendre une ère de prospérité chez les Algonquins. La chasse est plus facile et la traite des fourrures leur procure une aisance matérielle appréciable. Leur mode de vie subit d’importants changements : la toile supplante l’écorce de bouleau pour les tentes et les peaux pour les vêtements. Ce faisant, les Algonquins deviennent malgré eux tributaires du commerce avec les Européens. Au XIXe siècle, l’exploitation forestière dévaste les territoires de chasse des Algonquins le long des rivières des Outaouais et de la Gatineau. Ils se replient vers le nord. Le déclin de la traite des fourrures et leur dépendance envers les colons en incitent plusieurs à se sédentariser.
En 2008, environ 4 500 des 7 800 Algonquins résident en Outaouais et en Abitibi-Témiscamingue dans neuf collectivités. Kitigan Zibi Anishinabeg en est la plus populeuse.
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