Pour approfondir le mystère de mon arrière-arrière-arrière-grand-mère Céleste Giroux mariée à François Barrière à St-Athanase de Bleury le 9 janvier 1837, voici les éléments suivants:

1) aucune mention du nom de famille dans l'acte de mariage de janvier 1837 et l'acte de baptême d'Euphrosine (Marie) Barrière em juin 1837.

2) aucune Céleste Giroux dans les descendants de Jacques Giroux-Jolicoeur et Madeleine Fénisse mariés à Contrecoeur en 1760. Aucune Céleste Giroux compatible dans les Giroux de la région de Laprairie.

3) les trois témoins au mariage sont Jean-Baptiste Lareau, Pierre Marier et François Monty. Le lien qui pourrait exister avec Céleste Giroux serait celui-ci. Si Céleste était en réalité une Siroux, c'est-à-dire une fille de François Siroux marié à Marguerite Hébert (Chambly 1799), elle aurait été la cousine germaine de Isabelle Hébert, épouse d'Antoine Lareau, et mère de Jean-Baptiste Lareau, témoin au mariage, et de Céleste Lareau, épouse de Pierre Marier, aussi témoin au mariage. Le troisième témoin est François Monty, beau-frère de Jean-Baptiste Lareau marié à Louise Monty. Ces liens possibles de parenté ne sont pas mentionnés sur l'acte de mariage, le curé de St-Athanase voulant de toute évidence occulter l'identité de cette Céleste enceinte de quatre mois.

4) Il existe effectivement une Céleste Siroux, fille de François SIroux et Marguerite Hébert, née à Iberville, mais en 1825, ce qui la rend bien jeune pour enfanter à douze ans. On perd sa trace après son acte de naissance. Par ailleurs, quand on regarde attentivement les actes des 13 enfants du couple Siroux-Hébert, ils sont effectivement nommés Siroux et non Giroux.

5) Les recensements de 1752, 1761 et 1771, à St-Alexandre d'Iberville, donnent Céleste Giroux-Siroux, mère de Marie barrière, née, selon les âges donnés, en 1794, en 1811, puis en 1802.  D'après l'acte de sépulture, en 1772, elle était âgée de "soixante-dix ans". Le seul Siroux géniteur potentiel est François SIroux (1770-1845) marié à Marguerite Hébert. Parmi ses enfants nés autour de 1800, il n'y a pas de place entre les naissances légitimes pour une enfant illégitime. Les onze premiers enfants SIroux sont tous mariés ou morts en 1837, sauf Honoré (1822) et Céleste (1825).

Le mystère demeure donc entier. Si l'on exclut en raison de l'âge Céleste Siroux née en 1825, il reste l'hypothèse d'une fille illégitime de François Siroux.