Je me souviens qu'en consultant le Dictionnaire généalogique des familles du Québec des origines à 1730, il y avait deux soeurs qui portaient le prénom de Marie, fille de Jacques Archambault. Ce qui m'avait causé des problèmes en 2008 pour les différencier. Voici ce que j'ai sur leurs parents.
Jacques Archambault, fils de Antoine Archambault de Lardillière à Dompierre-sur-Mer, diocèse de La Rochelle (Aunis) FRANCE, et Renée Ouvrard
Date de naissance: vers 1605
Lieu de naissance: Saint-Xandre en France
Date d'arrivée: 1646
Lieu d'arrivée: Québec
Professions: laboureur et vigneron
Date du décès: février 1688
Lieu du décès: Montréal
Sépulture: Montréal depuis le samedi 15 février 1688
Note: ancêtre de tous les Archambault et Archambeault d’Amérique du Nord
Françoise Tourault (Toureau) de Lardillière à Dompierre-sur-Mer, diocèse de La Rochelle (Aunis) FRANCE, fille de François Toureau et Marthe Lenoir
Date de naissance: vers 1599
Lieu de naissance: Lardillière à Dompierre-sur-Mer, diocèse de La Rochelle (Aunis) FRANCE
Date d'arrivée: 1646
Lieu d'arrivée: Québec
Date du décès: décembre 1663
Sépulture: Montréal depuis le dimanche 9 décembre 1663
Jacques Archambault
a épousé en premier mariage
Françoise Tourault (Toureau)
le mercredi 24 janvier 1629 à Saint-Philibert du Pont-Charault, évêché de Luçon (Poitou) FRANCE,
et en deuxième mariage
Marie Denot de La Martinière, veuve de Louis Ozanne dit LaFronde, Mathieu Labat et Étienne Vien,
le mardi 26 janvier 1666 (Contrat Ameau).
Enfant du premier mariage: Marie Archambault
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Jacques Archambault
au Canada en 1646
Il creuse le premier puits à Montréal, Place d’Armes
Jacques Archambault, laboureur originaire de Lardillière, en Charente-Maritime, émigra au Canada, à Québec, avec sa femme Françoise Tourault et ses six enfants, en 1646. Aussitôt commence la vie dure du pionnier. Jacques Archambault doit travailler à gages avant de s’établir définitivement. Mais après quelques années, ses efforts sont récompensés. En 1651, il reçut du gouverneur de la Nouvelle-France une terre au Cap-Rouge et une autre du gouverneur de Montréal dans cette dernière ville. Après avoir habité Québec, Jacques Archambault vécut au Cap-Rouge jusqu’à l’automne de 1653. En 1652, un de ses fils, Denis, avait été tué par l’explosion d’un canon qu’il tentait d’allumer pour tirer sur une bande de maraudeurs Iroquois. Rendu à Ville-Marie, à l’automne de 1653, Jacques Archambault y creusa, sur la Place d’Armes actuelle, en 1658, le premier puits construit dans l’île de Montréal. Le fait est relaté par plusieurs historiens. En 1663, Jacques Archambault a la douleur de perdre sa femme. Toutefois, les mœurs coloniales ne prisant guère le veuvage, il épouse trois ans plus tard Marie Denot, veuve de Louis Ozanne dit LaFronde, Mathieu Labat et Étienne Vien. Après une vieillesse heureuse, il meurt à Montréal en 1688, à l’âge de 84 ans. Ce pionnier de Montréal, seul de ce nom venu au Canada, a laissé de nombreux descendants dont toutes les familles Archambault et Archambeault qui habitent aujourd’hui le Canada français.
Dans le «Dictionnaire de la Noblesse», par M. Jouffroy d’Eschavannes (Paris), on voit qu’une branche de la famille Archambault appartenait en France à la noblesse. Cette branche qui habitait l’Orléanais blasonnait ainsi : «D’azur à trois lions d’or; en cœur un écusson d’argent au pal de gueules, chargé de trois flanchis d’or.»
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