RE: Georgianna ouellet née 21-02-1863 à St-Louis Kamouraska
Date: 2014-07-12 23:18:00
Moi aussi, j'ai l'Algonquine Marie-Olivier Sylvestre comme ancêtre à la onzième génération du côté de ma grand-mère paternelle. J'ai aussi une Micmaque et une Renarde panise dans mes ancêtres.
Enfin, j'ai même Guillaume Pelletier parmi mes ancêtres!
Génération 11, famille
179
Martin Prévost ou Provost
de Montreuil-sous-Bois, près de Vincennes, archevêché de Paris
(Île-de-France) FRANCE, fils de Pierre Prévost de
Montreuil-sous-Bois, près de Vincennes, archevêché de Paris
(Île-de-France) FRANCE, et Charlotte Vien (Vié)
Date de naissance: 4
janvier 1611
Lieu de naissance:
Montreuil-sous-Bois, près de Vincennes, archevêché de Paris
(Île-de-France) FRANCE
Date d’arrivée:
probablement en juillet ou au début août 1639
Age à l’arrivée: 28
ans
Première mention: témoin
à un contrat de mariage le mardi 27 décembre 1639
Professions: dit d’abord
maître-valet à la distribution des vivres du magasin des
Cent-Associés, puis, en 1641, receveur et fermier
Date d’achat d’une
première terre: dimanche 12 février 1645
Date du décès: samedi 27
janvier 1691
Lieu du décès: Beauport
Sépulture: Cimetière de
Beauport
Note: Il signe.
Marie-Olivier Sylvestre
(Silvestre-Manitouabéouich), fille de Roch Manitouabéouich et Oueou
Outchibahanoukoueou
Date de naissance: vers
1624
Date du décès: jeudi 10
septembre 1665
Lieu du décès: Québec
Sépulture: Québec
Note: Elle
est amérindienne (algonquine) vivant chez les Hurons.
Martin Prévost ou Provost
a épousé en premier
mariage
Marie-Olivier Sylvestre
(Silvestre-Manitouabéouich)
le jeudi 3 novembre 1644 à
l’église Notre-Dame de Québec (Premier mariage chrétien recensé
d’un colon avec une amérindienne en Nouvelle-France.),
et en deuxième mariage
Marie d’Abancourt
(Dabancourt), veuve de Geoffroy Guillot et Jean Jolliet,
le dimanche 8 novembre
1665 à Québec (Contrat Aubert le mercredi 28 octobre 1665).
Enfant du premier mariage:
Jean-Baptiste Prévost ou Provost (10,90)
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Marie-Olivier
Manitouabé8ich
La
première femme de Martin Prévost, Marie-Olivier Manitouabéouich,
était une Amérindienne de la nation algonquine. Son nom algonquin
Manitouabé8ich ou Manitowabéwich veut dire «qui ressemble à un
esprit», soit Manitou pour «un esprit» et wabéwich pour «qui
ressemble à».
Elle
avait été donnée par ses parents à l’interprète Olivier Le
Tardif qui l’avait fait élever à la française, chez le sieur
Guillaume Hubou, le second mari de Marie Rollet, après lui avoir
servi de parrain. Elle portait le nom de famille Sylvestre.
Les
Algonquins se désignent en tant qu’Anishinabeg, ce qui signifie «les vrais hommes».
Avant
de s’installer définitivement dans l’Outaouais, les Algonquins
ont vécu sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent pendant près d’un
siècle, de 1550 à 1650. Ils sont ensuite refoulés vers les
hauteurs de l’Outaouais par les nations iroquoises. Les guerres
avec les Iroquois affaiblissent considérablement les Algonquins qui
sont forcés de se réfugier près des forts français. Une trêve
est conclue en 1701.
Bien
que les Algonquins s’adonnent un peu à l’agriculture, ils sont
avant tout des chasseurs-cueilleurs et des pêcheurs. Grâce au
commerce qu’ils pratiquent surtout avec les Hurons, les Algonquins
obtiennent du maïs et des filets pour la pêche, en échange de
peaux et de gibiers. Ils pratiquent le troc avec les Européens dont
ils se procurent des outils, des ustensiles et des vêtements.
L’acquisition d’armes à feu et de pièges de fer engendre une
ère de prospérité chez les Algonquins. La chasse est plus facile
et la traite des fourrures leur procure une aisance matérielle
appréciable. Leur mode de vie subit d’importants changements :
la toile supplante l’écorce de bouleau pour les tentes et les
peaux pour les vêtements. Ce faisant, les Algonquins deviennent
malgré eux tributaires du commerce avec les Européens. Au XIXe
siècle, l’exploitation forestière dévaste les territoires de
chasse des Algonquins le long des rivières des Outaouais et de la
Gatineau. Ils se replient vers le nord. Le déclin de la traite des
fourrures et leur dépendance envers les colons en incitent plusieurs
à se sédentariser.
En
2008, environ 4 500 des 7 800 Algonquins résident en Outaouais et en
Abitibi-Témiscamingue dans neuf collectivités. Kitigan Zibi
Anishinabeg en est la plus populeuse.
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