Michael,
Lors du baptême d'un enfant, le curé inscrivait ce que le déclarant lui disait, le déclarant étant généralement le père. Souvent, un enfant était baptisé de plusieurs prénoms.
Dans la vie de tous les jours, la personne baptisée utilisait un seul prénom, tout comme nous aujourd'hui. Au décès, le curé inscrivait aussi sur l'acte ce que le déclarant lui disait, le déclarant pouvant être le conjoint ou un des enfants du défunt. Le prénom utilisé était alors celui sous lequel le défunt était connu de son vivant.
Lors des mariages, la situation était quelque peu différente car le curé avait le devoir de vérifier le statut des futurs époux ( célibataires, veuf ou veuve, etc. ). Il pouvait donc prendre connaissance des prénoms au baptême et inscrire sur l'acte de mariage les prénoms de baptêmes des futurs époux.
A l'époque, un village se composait de quelques familles seulement. Il y avait donc beaucoup de mariages entre ces familles. Il était donc fréquent de rencontrer des personnes avec les mêmes noms et prénoms. L'utilisation d'un prénom composé permettait de faire une distinction entre ces personnes. Il était aussi coutume de baptiser le premier garçon du prénom de son père et la première fille du prénom de sa mère. Pour le garçon, il était donc parfois nécessaire de faire une distinction entre le père et le fils.
C'est une description qui se veut "générale". Il y a, bien entendu, de nombreuses situations qui font exception à cette description. C'est à l'analyse des documents concernant une personne qu'on peut tirer une conclusion.
Espérant que ça vous aidera un peu.
Yves.
Louis Théodore a épousé Marie Louise Trembaly le 9 janvier 1875 à Rivière-du-Loup. Sur l'acte, on nomme Théodore Antime comme étant le père de Louis Théodore, et Julie D'Auteuil sa mère.
Philippe Auguste, fils de Louis Théodore et Marie Louise, est né et a été baptisé le 28 octobre 1888 à Rivière-du-Loup.
