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Patriote lors de la rebellion de 1837-38 d'ancêtres acadiens.
En 1800, à la mort par noyade de son père, Jean-Joseph est recueilli avec sa mère et ses soeurs, par Jean-Baptiste Gratien, curé de Ste-Famille, I.O.
En 1810, la famille suit le curé nommé à St-Eustache. À 16 ans, Girouard commence à étudier le notariat
En 1812-15, À 18 ans, il s'engage dans le bataillon de Lavaltrie lors de la guerre contre les Américains
En juin 1816, après 5 ans d'études, il est admis à la profession et s'installe alors à St-Benoit (Mirabel).
En 1831-38, unanimemement choisi par les électeurs en tant que député de Deux-Montagnes, il exercera ce manda jusqu'à la suppressioon de la constitution.
En 1834, ami intime de Augustin-N. Morin, prend une part importante à la préparation des 92 résolutions
En 1837, lors des grandes assemblées de comté, Girouard figure au premier rang. Son prestige et sa réputation d'homme irréprochable lui procurent une influence extraordinaire. Les bureaucrates, eux, le perçoivent comme un des chefs les plus dangereux des insurgés.
En décembre 1837, malgré que sa tête soit mise à prix, il tente de prévenir une effusion de sang inutile en invitant ses gens de St-Benoit à déposer les armes.
Le 14 décembre 1837, devant les troupes de Colborne qui avancent contre St-Eustache, Girouard choisit de fuir. Il se réfugie quelques jours à St-Polycarpe.
Fin décembre 1837, apprenant l'emprisonnement de compatriotes, il décide de se livrer aux Anglais. Il est conduit à la prison de Montréal où il passera 7 mois. Girouard aide ses co-détenus de ses connaissances juridiques tout en réalisant leur portrait.
Le 28 juin 1838,amnistié par la proclamation de Lord Durham. Libéré, il revient à St-Benoit où il se retrouve ruiné, ses propriétés ayant été brûlées par la troupe.
Source: Le Curieux, No. 26