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Fils de Pierre et Jeanne Landry
Message S.A. White (continuation du paragraphe sous Marguerite Hébert)
J’ai publié une notule au sujet de ces deux Marguerite et leurs deux Jean-Baptiste dans notre bulletin Contact-Acadie, no 17 (juin 1991), p. 29-34. J’y ai expliqué que le souvenir de l’écrivain Raphaël Bellemare, cité par F. L.-Desaulniers dans la seconde note à la page 123 du quatrième tome de son œuvre Les vieilles familles d’Yamachiche, à l’effet que son père, Paul Bellemare, était le (petit-)neveu d’Honoré Hébert, de Saint-Grégoire, démontre que la grand-mère de Paul, Marguerite Hébert, était la sœur d’Honoré. Or, Honoré était l’un des célèbres quatre frères Hébert, dont les père et mère étaient Jean Hébert et Élisabeth Granger. Quant au grand-père de Paul Bellemare, il était le fils de la veuve Pierre LeBlanc, qui le suit sur la liste des Acadiens au Massachusetts en 1763. Cette même veuve Pierre LeBlanc a suivi ses fils et bru à Yamachiche, où elle est décédée en octobre 1770. La famille de Jean Hébert et d’Élisabeth Granger a aussi été exilée au Massachusetts.
L’autre couple Jean-Baptiste LeBlanc – Marguerite Hébert a cependant été déportée au Connecticut. Sur la liste des Acadiens dans cette colonie en 1763, Jean-Baptiste LeBlanc figure à titre de veuf. C’est à cause de ça que je note à la page 831 de mon dictionnaire généalogique que Marguerite à René Hébert est décédée avant ce « recensement », qui porte la date du 14 août 1763. Ensuite, son veuf Jean-Baptiste et leurs enfants sont restés de façon permanente en Nouvelle-Angleterre. À titre de preuve, nous avons ici la correspondance que Placide Gaudet entretenait entre 1914 et 1915, avec madame Caroline Winslow du Connecticut, qui était la descendante de cette famille.