Biographie Langlois Jean-Baptiste
Famille Jean-Baptiste Langlois
Jean-Baptiste Langlois naît à Ste-Flavie en 1887. Il est le fils de François et Angèle Gagné. Il arrive à Amqui au début des années 1900 avec plusieurs membres de sa famille. Il y occupe différents emplois. Il épouse Marie-Jeanne Barrette, fille d’Herménégilde (Hermel) et Marguerite Tremblay, le 28 avril 1908.
Jean-Baptiste et Marie-Jeanne, devant la grange
La famille s’agrandit et compte déjà 4 enfants lorsqu’en 1916, ils décident de venir s’établir sur le lot 25 du rang 8 (rang Barrette) à St-Léon-le-Grand. Jean-Baptiste y rejoint sa sœur Ferdinanda, épouse d’Hermel Barrette (lot 23 et 24) et son autre beau-frère Alfred Barrette (lot 26 et 27) qui défrichent ces terres depuis quelques années déjà.
On se met hardiment à la tâche et au cours des quelques trente années suivantes, près de 90% de la terre et devenue de la terre « faite » comme on disait dans le temps. Au fil des ans, après la construction de la maison et de la grange-étable, on ajoute un hangar (garage), un poulailler, une porcherie et une remise pour les instruments aratoires. Sur la ferme, on retrouve des chevaux, des vaches, des moutons, des porcs, des poules et des oies. On y plante des pommiers et des fraisiers; bien sûr, on cultive un jardin, pour les légumes. Et comme une partie de la terre est très humide, on fait creuser un lac pour drainer cette partie du terrain. On ensemence ce petit lac avec des truites et on peut, après quelque temps en attraper et ainsi agrémenter l’ordinaire.
Les septs frères Langlois, de gauche à droite:
Joseph-Edmond, Andrée-Albert, Ludger, Roland, Maurice, Léon et Yvon
Ils ont 11 enfants dont 2 sont décédés : Joseph-Edmond, André-Albert, Ludger, Rose-Aimée, Roland, Maurice, Madeleine, Léon et Yvon. Jean-Baptiste et Marie-Jeanne demeurent sur leur terre jusqu’au début des années 50. Ils accueillent comme pensionnaires, les institutrices de l’école du rang, pendant quelques années. Puis, comme la plupart des enfants sont déjà mariés et que la main-d’œuvre se fait rare, ils échangent leur terre avec leur fils André-Albert, pour la maison de celui-ci, à Amqui. Ils y demeurent jusqu’au décès de Marie-Jeanne en 1967. Jean-Baptiste vend alors la maison et déménage chez sa fille Madeleine, à Val-Brillant. Il décède en 1969.
De leurs enfants, seuls Ludger, Rose-Aimée et Madeleine demeurent dans la région. Les autres s’installent, soit au Lac-St-Jean ou dans la région de Montréal. Un seul est encore vivant (en 2007) : Léon, qui vit à Varennes, en Montérégie, depuis plusieurs années.
Ludger demeure à St-Léon-le-Grand jusqu’à son décès en 1980. Avec son épouse Marie-Ange Cimon, ils ont élevé, sur une terre voisine de la terre paternelle, treize enfants. De ceux-ci, Gratien est le seul qui vit encore à St-Léon-le-Grand. Deux deux autres descendants directs de Jean-Baptiste y vivent aussi. Ginette Ouellet (épouse de Jean-Guy Rioux) et Michel Ouellet, enfants de Rose-Aimée. Les trois habitent le rang Barrette.
Si, lors de vos balades en auto ou en vélo, vous passez par le rang Barrette, , vous pourrez encore y voir la maison de Jean-Baptiste et de Marie-Jeanne Langlois; elle est maintenant la propriété de Monsieur Jean-Denis Gagné.
Jean-Baptiste et Marie-Jeanne
à leur 50e anniversaire de mariage, 1958
(Extrait tiré du livre du Centenaire de St-Léon-le-Grand « Cent ans, surtout se souvenir, 1907-2007 », page 272)
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