Biographie Marier Athanase

Le texte suivant a été écrit par M. Ernest Marier, neveu d'Athanase Marier. Il fait partie d'un recueil de souvenirs qu'il a rédigé en 1983. Ce recueil de souvenir est une source inestimable de renseignements, malgré qu'il comporte certaines petites erreurs de noms et de dates. (Le texte a été recopié tel quel, à part quelques corrections de fautes de frappe et un peu de mise en page pour faciliter sa lecture.)

Cliquez ici pour voir l'introduction et le reste du recueil de souvenirs.

ATHANASE MARIER et MATHILDA LANOUE

Né en 1858, Athanase, à un certain âge, est entré comme homme de cours au Couvent des Soeurs de la Présentation de Marie à Drummondville. Il y travailla quelques années et, un jour, une religieuse du nom de Mathilda le remarqua, surtout pour sa bonne humeur et son beau travail. En 1897 elle demanda aux autorités religieuses la permission de sortir de la vie religieuse parce que la vie au Couvent était contraire à sa santé. Six mois plus tard, ce fut Athanase qui donna sa démission pour aller travailler à Montréal. Il s'est écoulé presqu'un an avant que Mathilda ne reçoive les documents de liberté. Elle était entrée au Noviciat le 17 octobre 1882, et la date de profession était le 19 octobre 1884. Née de Jean-Baptiste Lanoue et de Sophie Granger de St-Jean d'Iberville, en 1854. Enfin sortie de la Communauté le 25 mars 1898, elle épousa Athanase le 11 juin 1898. De leur union naquit une fille du nom de Maria, en mai 1899, mais elle devait décéder en septembre 1899. Mon oncle eut plusieurs grosses maladies et décéda en 1907 à l'âge de 49 ans.

Tante Mathilda connue, par M. Thomas Quinn, curé de Drummondville de 1897 à 1902, alors qu'elle était encore au Couvent de Drummondville. Etant retiré à Nicolet, M. Quinn fit demander à tante Mathilda, par l'intermédiaire de mon frère Joseph qui restait avec lui, si elle pouvait venir à Nicolet, remplacer sa ménagère décédée depuis peu. M. Quinn savait que tante Mathilda était bonne cuisinière. Il lui paya son passage. Elle resta pour lui fermer les yeux.

C'est là que l'on voit que la Providence nous mène. Mathilda et M. Quinn ont été bien heureux et ont même adopté une orpheline âgée de plusieurs années, Carméline Bégin morte à Nicolet elle aussi.

Par Ernest Marier