Biographie Lalonde Philiza
Enfant d'un 1er lit, il fut maltraité par la belle-mère, Armandine Labelle et il s'enfuit de la maison. Selon qui raconte, il partit à 10 ans ou à 13 ans. Il devint «cook» dans les chantiers de bucherons.
À Saint-Gérard-de-Montarville (Kiamika, comté de Labelle), il fréquenta les Babineau où il faisait la cour à une soeur d'Élisabeth. Élisabeth était demoiselle de poste et finalement c'est elle qui épousa Philiza. Tout ceci se déroule à Ferme Neuve dans les Hautes Laurentides. Selon ce que l'on raconte, Pierre Babineau en était alors le propriétaire. Ma mère me racontait que son grand-père avait un chauffeur.
Philiza était un employé du Canadien National (CN), mais avait cheval, champ, poules, etc pour nourrir sa famille.
On raconte que sa mère était amérindienne. Une Atikamek. Une de mes cousines qui travaillait dans une réserve atikamek, s'est laissé dire que Châles était un patronyme que les Atikamek prenaient quand ils se convertissaient !?!? Légende: car en fait, quand on remonte les Chales jusqu’au premier ancêtre, on arrive à Jacques Chales dit Duhamel, soldat de la compagnie du Cruzel, qui était parti de Normandie en France.
Philiza & Élisabeth étaient les grands-parents maternels de Serge Mercier et furent les principaux modèles des personnages de sa pièce : Encore un peu - L'Aurore (1974) Leméac (1985). Cette pièce, également traduite et publiée en anglais, a inauguré la Salle Fred-Barry en 1978 et, des pièces de Serge Mercier, c’est celle qui a connu la plus longue carrière : Avignon, Paris, Caen, Bordeaux, NCT, Beaux Dimanches, Radio-Suisse...
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