Biographie Benoit Seraphin



Biographie Benoit Seraphin

Origine et signification La nouvelle municipalité de Saint-Denis-sur-Richelieu a été créée le 24 décembre 1997. Elle est issue du regroupement de la municipalité de la paroisse de Saint-Denis et de la municipalité du village de Saint-Denis. L'histoire de ce coin de pays de la Montérégie remonte aussi loin dans le temps que la première moitié du XVIIIe siècle, avec la fondation, en 1740, de la paroisse de Saint-Denis-de-la-Rivière-Chambly (il s'agit d'une dénomination ancienne de la rivière Richelieu), dont l'érection canonique n'interviendra qu'en 1832. Elle disposait déjà de son curé lors de la Conquête. Dès 1757, l'intendant Bigot autorisait la création d'un bourg à Saint-Denis. C'est à l'occasion de l'érection civile survenue en 1835 que la dénomination sera réduite à « Saint-Denis », forme adoptée par la municipalité de paroisse créée officiellement en 1855. Cette appellation, qui paraît à une époque ancienne sur les cartes (« S. Denys » sur une carte du sieur d'Anville de 1755, « St. Denys » sur un document de Carver de 1776, etc.), provient du nom attribué à un espace territorial acquis en concession par Louis de Gannes de Falaise (1658-1714), sur la rive est de la rivière Richelieu, en 1694. Il désirait ainsi témoigner de l'affection et du respect qu'il éprouvait à l'endroit de son épouse, Barbe Denys de La Trinité (1652-vers 1695), fille de Simon Denys de La Trinité et veuve d'Antoine Pécaudy de Contrecœur (1596-1688). Par ailleurs, le patronyme Denys (ou Denis) de La Trinité était un nom important en Nouvelle-France. La présence de la rivière Richelieu, qui borne le territoire municipal à l'ouest, a joué un rôle majeur dans les déplacements des premiers colons venus de Sainte-Anne-de-Beaupré, Beauport, Contrecœur, Boucherville, Montréal... Relativement à Montréal, Sorel et Saint-Hyacinthe, Saint-Denis-sur-Richelieu occupe sensiblement le centre du triangle que forment ces villes sur un plan. Comme pour bien des municipalités de la vallée du Richelieu, Saint-Denis-sur-Richelieu a servi de théâtre à une des rares victoires des Patriotes, payée chèrement par la destruction subséquente et l'incendie du village et de plusieurs fermes, à la fin de novembre 1837. La municipalité du village de Saint-Denis, quant à elle, avait été créée en 1903 par suite de son détachement de la municipalité de la paroisse de Saint-Denis. En raison de sa longue histoire, Saint-Denis-sur-Richelieu a servi de cadre à l'étude du sociologue américain Horace Miner, St. Denis, A French Canadian Parish (Chicago, 1939), étude qui a largement inspiré les travaux des sociologues québécois. Miner a par la suite publié divers articles dans le prolongement de cette étude. L'action du roman de Marie-Claire Daveluy, Le Richelieu héroïque. Les jours tragiques de 1837 (1940), se déroule partiellement à Saint-Denis-sur-Richelieu. Dès 1905, le gentilé Dionysien, qui sert de nom collectif reconnu aux citoyens de l'endroit, était créé en prenant pour base l'équivalent latin de Denis, Dionysius.

Source : Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.

 
 
 
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