Biographie Emile Berube



Biographie Emile Berube

Famille Émile Bérubé et Marie Lagacé

 

 

Émile Bérubé, naît à St-Simon de Rimouski, le 8 janvier 1889. Il est porté aux fonds baptismaux le lendemain, et a pour parrain et marraine Joseph Belzile et Anna Pelletier, amis et voisins de la famille Bérubé. À son arrivée à St-Léon-le-Grand, Émile est journalier. Le 11 octobre 1910, il épouse Marie Lagacé, fille d’Achille et de Claire Anctil, dite St-Jean. Le 14 mai suivant, il achète la ferme de Paul Jacques située dans la paroisse St-Benoît-Joseph-Labre d'Amqui aux limites de St-Léon-le-Grand. Il a vingt-deux ans. Malgré l'emplacement de la ferme, Émile se dira toujours léonais. Il fera une demande d’annexion à la paroisse voisine, demande qui lui sera refusée.  Il continuera à payer ses taxes à la municipalité de St-Benoît-Joseph-Labre mais on acceptera concernant le service postal et religieux. Tous ses enfants, excepté Marie-Anne, seront baptisés à St-Léon-le-Grand. De 1911 à 1935, le couple a dix-huit enfants dont trois décèderont en bas âge; Eugène (1912-13), Marie-Jeanne (1913-13) et Léon (1920-20). Quatorze se marieront et assureront la descendance, 124 petits-enfants et 224 arrière-petits-enfants.

 

Arrière: Émile Bérubé, Eugénie, Marie-Anne et Marie Lagacé

Avant: Léopold, Léonie et Marie, 1919

 

 

Émile et Marie

 

 

En 1944, les organisateurs du défilé de la St-Jean-Baptiste les sollicitent pour représenter la famille nombreuse. Tous prennent place sur une "waguine" décorée pour la circonstance. En 1938, Émile est directeur du C.A de la Coopérative de St-Léon. En 1949, il gagne une médaille d'argent au concours du Mérite Agricole. Sous la photo parue dans le rapport, on peut lire "Est-ce assez beau ?". Fier de sa personne et de sa propriété, intègre et convivial, certains disent qu'il inspire le respect. Physiquement, il est bien bâti, un regard sévère et des mains d’homme habituées à la besogne. Le regard et les mains caractérisent sa descendance. Observez le regard des "petits Omer" et les mains de Gilles à Camille. Émile décède le 13 août 1953.

 

Marie Lagacé a neuf ans lorsque sa famille s’installe à St-Léon-le-Grand. Un peu craintive, pas très grande, souvent vêtue de noir, des cheveux longs montés en chignon, c'est l'image que je garde d'elle. Les soirs d’été elle s’assoit sur la galerie et joue des airs d'accordéon au grand plaisir de ses petits-enfants vivant dans le voisinage. Marie décède à l’hôpital d’Amqui, le 15 juillet 1964.

 

Aujourd’hui, la ferme d'Émile est la propriété de ses petits-fils Laurent et Magella, fils de Philippe et de Madeleine Pâquet. Un descendant portant le prénom du patriarche s'intéresse à l’agriculture, Émile, fils de Magella, étudie dans ce domaine. Une 4e génération sur la ferme, pourquoi pas !      

(Depuis 2012, l'arrière-petit-fils Émile Bérubé est propriétaire majoritaire de l'entreprise et Magella, le père, conserve une part minoritaire.)

 

Eugénie (1911-1978) épouse Léo Lavoie, fils d’Antoine et d’Eugénie Jean. Le couple s’installe sur une ferme à proximité des deux familles. Seize petits Lavoie prennent place autour de la table ;  Thérèse et Jean-Marie Ross (Yves-Marie, Christian, Dany, Jacques, Jean-René, Sonia), Gérard et Céline Pâquet (Pauline, Louise-Andrée, Michel, Carol, Jean-Roch), Jean-Louis et Odette Guimond (Gino, Carl, Dan), Géralda et Salomon Lagacé (Lyne, Joël, Rino), Gabrielle (Ursuline), Marielle et Euclide Fortier (Josée, Johanne, Yannick), Réginald et Pierrette Ouellet* (Hugo) et Denise Boudreau (Geneviève), Paulo+ et Diane Gagnon (Claudie), Berthole et Pierrette Cimon (Clarence, Dominique, Mélanie), Carmen et Marc Dubé (Steeve, Robin, Sandra), Vital et Lilianne Lalancette (Sébastien+, Francis, Véronique, les jumeaux Guillaume et Jérémie), Oliva et Solange Fournier (Nadine, Pascal, Pierre-Luc), Lise (jumelle) et Léonard Guimond+ (Brian, Evens, Dave), Louise (jumelle) et Daniel Fillion (Amélie, Jimmy, Valérie), Mario et Andrée Lalancette (Jonathan, Yann, Rébecca), Berthier et Suzie Tremblay (Véronique, fille de Suzie, Maxime).

 

Tante Eugénie c'est du bon pain tout juste sorti du four, chaleureuse, réconfortante et accueillante. Sa nièce Rachel se souvient de sa générosité. En hiver, son foyer devenait une halte entre l'école et la maison. Les meilleures personnes au monde nous quittent souvent trop tôt, c'est le cas de tante Eugénie. Elle décède à l'âge de 66 ans.

 

Léo Lavoie et Eugénie Bérubé

 

Marie-Anne (1914-1998) épouse Onil Turcotte, fils de Béloni et d'Adéline Lavoie. Fermiers au sud de la paroisse, ils ont 12 enfants ; Camille et Aline Ross (Alain, Rémi, Joël, Réal), Pierre-Paul et Dorothée Canuel (Aubert, Raymond, Yves, Johanne, Roger, Marie-Line), Adéodat et Cécile Caron (Hubert), Laurent+, Laurence et Maurice Lacasse+ (Louise-Andrée, René), et Gervais Ouellette, Ovila+, Olivan et Lucette Cimon+ (Francis, Annie, Sonia), et Marcelle Lavoie, Olivette et Magella Lapointe (Carol, Yvan, Suzanne, Éric), Raynald et Jacqueline Lacoursière (Nathalie, Maryse, Valérie), Viateur et Doris Pelletier* (Mélanie), et Ghislaine Dechamplain, Robert et Josiane Bellavance (Isabelle, Nicolas), Aurèle et Huguette Carré (Karine, Jean-Sébastien). Couple uni, Onil ne quitte jamais la maison sans embrasser sa bien-aimée. Tous les enfants, exceptée Olivette, et un bon nombre de leurs petits-enfants vivent à St-Léon. (* décédé)

 

 Onil Turcotte et Marie-Anne Bérubé

 

Léonie (1916-1988) épouse Léon Turcotte, frère d'Onil. Le couple s’installe sur la ferme voisine. Ils ont neuf enfants ; Marcel et Rose-Aimée Cormier (Michel), Aldéric et Claudette Rouleau (Sylvain, Sonia, ?), Gisèle et Joseph-Marie Ross (Lyne, Carl, Yohann), Lucille et Gérard Lavoie* (Nicole, Danny, Josée, Suzie+), Ghislaine et Odilon Fournier (Bertin, Berthier), Oliva et Claudette Perron (Sylvie, Annie, Lucie), Maurice et Claudette Beaulieu (Gino, Karine), Cécile et Laurent Collin (Sophie, Stéphanie, Cindy), Magella et Lise St-Gelais (Olivier, Vincent, André). Tante Léonie est ma marraine et le plus beau cadeau qu'elle m'ait fait est celui d'être son partenaire aux cartes. J'étais un jeune adolescent. Ce jour là, je me sentis un tantinet important. Habile de ses dix doigts et douée d'une grande concentration, elle peut tricoter une paire de gant en moins de sept heures, tout en jouant aux cartes. Retraités, Léonie et Léon courent les bingos trois fois par semaine. Berthier Fournier est le seul léonais de sa descendance. Il vit dans sa maison en pierre des champs au pied du rang Barrette.

 

 

 

Léopold (1917-1984) se marie, et comme le dit un vieil adage "Jamais deux sans trois", l'épouse Délima Turcotte, est la sœur d'Onil et de Léon. Le couple s'installe sur la terre voisine d'Émile. Ils ont cinq enfants ; Rachel et Marc-Aurèle Jacques (André, Martin), Marc+, Marcellin et Claudette Plourde, Lauraine et Bermond Gagnon (Nathalie, Éric, Simon), Gratien et Pierrette Gauthier* (Steeven). La jeune Fernande Perron est prise en charge par le couple. Léopold est peintre en bâtiment, sa peinture c’est la "Fédécor" et rien d’autre. Aimant recevoir de la visite, son chalet au Lac-Humqui est témoin de plusieurs belles rencontres. Aujourd'hui, ses filles Rachel et Lauraine et son petit-fils Éric Gagnon résident à St-Léon.

 

 

 

Marie (1918) épouse Ovide Chenel, fils de David et d'Omérilda Turcotte. Le couple s'installe dans la Branche-Nord et plus tard dans le rang Lafrance. Quatre enfants naissent à St-Léon ; Marielle et Claude Lamarre (Danny), Normand, Raymonde et Germain Savard+ (Nancy, Yves, Jacques) et Magella ?, Laurent et Diane Ouellet* (Nancy, Steeve). Réjean et Raymonde Ouellet (Jimmy, Caroline), Roger+ et Chantal Bérubé (Stéphanie, Sylvain, Karine), Micheline et Lucien Garon (Rémy, Isabelle). voient le jour à St-Nil. La famille connaît deux autres déménagements, St-Jean-de-Cherbourg et Matane. Tante Marie est le portrait "tout craché" de sa mère. Dans la famille, elle détient le recordde longévité. Elle célèbrera ses 89 ans en octobre 2007.

 

 

 

 

Omer (1921-1980) épouse Yvette Legendre, fille de Johnny. Ils habitent à Ste-Irène où naissent 3 garçons ; Jean-Marc+, Claude et Yolande Bélanger (Linda, Gino), Normand et Diane Fournier (Pascale, Nancy). En 1948, ils déménagent dans le rang de l’église où s’ajoutent neuf enfants ; Gaétan et Gaétane Asselin (Dave, Jean-François), Réjean et Solange Charest (Marco, Kaven, Caroline), Olivette et Vallier Lavoie (Isabelle, Michel, Hélène), René et Gaétane Gallant (Jannie, Mathieu, Karine), Raynald et Lyne Brousseau, Vital et Johanne Gagné (David), Régis et Francine Bélanger (Jean-Philippe), Diane et René Gagné (Michaël, Renée-Claude), Martin et Mireille Roussel. Omer est cultivateur et "cook" dans les chantier. C'est un "tapeux" de pied et un conteur d'histoire hors pair. Son épouse est une femme de famille bien "recevante". Elle a de la jasette , notre tante Yvette. 

 

 

 

Philippe (1922-1988) épouse Madeleine Pâquet, fille de Léo et de Rose-Aimée Belzile. Ils s’établissent sur une ferme adjacente à celle d’Émile. Ils ont 12 enfants; Émilien et Marie-Lise Morneau (Geneviève, Valérie), Laurent et Ghislaine Lavoie (Hugo, Amélie, Stéphanie), Joseph-Marie+, Magella et Berthe Couturier (Patricia, Mireille, Émile), Gaétane, Dolorès (Jérôme), Daniel et Mariette Couturier (Caroline, Guillaume), Jacinthe et Yves Thibeault (Anik), Pierre, Berthile et Léonard Boulianne (Charles, Virginie), Marie+, Bertin et Monic Valois (Maude, Louis). En 1969, ils déménagent sur le bien paternel. Fidèle aux traditions, Philippe reçoit sa famille pour la veillée du Jour de l'An, activité qui le rend heureux comme un pape. Homme de service, on fait souvent appel à ses talents de menuisier. En 1980, il construit la maison de ses rêves. Il y décède entouré des siens.

 

 

Salomon Pâquet, Gertrude Bérubé, Philippe Bérubé et Madeleine Pâquet,

Amqui, 3 juillet 1946 

 

Gertrude (1923-2000) épouse Salomon Pâquet, frère de Madeleine. Leurs enfants ; Raymond marié à Christiane Gagné (Sébastien, Guillaume, Dominic) et René naissent sur la côte des Pâquet. Roger et Gisèle Pettigrew (Thomas), Gilbert+ et Lynda Roussel* (Claudia), et Huguette Garon, Régis et Gaétane Coulombe (Véronique, Étienne), Monic et Gilles Caron (Samuel-Alexis), Jacqueline et Yvon Parent (Jérôme) à St-Tharcisius. Comédienne de théâtre amateur, elle accumule les rôles. Pour elle, toutes rencontres de quatre personnes et plus sont des occasions de jouer aux cartes. Sa vue s’affaiblissant, elle "traîne" avec elle son jeu avec des gros chiffres. Conteuse, elle ne rate pas une occasion pour en pousser une bonne. Mon dernier souvenir d'elle remonte au 24 décembre 1999. Assise sur son lit d’hôpital, elle nous raconte, ma sœur et moi, une histoire un peu grivoise.

 

 

Gérard (1925-2003) épouse Rachel Tremblay, fille de Jean-Baptiste et d'Adélia Pâquet. Ils ont onze enfants tous baptisés à St-Léon ; Solange et Gérard Losier* (Stéphanie), Raymond et Nicole Girard* (Nicolas), Vicky et Mario Théberge* (Mireille), Madeleine et Guy Sylvestre (Émilie, Vincent), Raymonde, Brigitte, Noëlline, Jean-Yves et (Philippe. Émile), Réjeanne (Sophie), Sylvie, Stéphane et Nathalie Rioux (Samuel, William). Gérard cultive la terre de son père jusqu'en 1969. Le 6 août, la famille déménage à Val-Brillant. Gérard devient épicier. En 1971, il quitte la Matapédia pour la Métis. C’est à Mont-Joli qu'il élit domicile. Il travaille à Centrap et plus tard, aux Jardins de Métis. Passionné de radio et de télévision, son sous-sol devient au fil des ans, un vrai musée.

 

 

 

 

Joseph (1927-2002) épouse Adélia Lavoie, fille d’Octave et d'Azilda Cassista. Installés au 215, boul. Gendron, ils ont six enfants ; Roger et Marie-Josée Gosselin (Mathieu, Karine), Fernande, Pierrette et Renaud Couture (Audrey), Aline, Denise (Antony), Réal et Doris Dancause (Michaël). Joseph est copropriétaire d’une boutique de portes et châssis. L’entreprise est située sur sa propriété. Plus tard, la bâtisse accueille les étudiants du pré-emploi et ouvre ses portes à la danse. Activité que le couple pratique avec grand plaisir. Jos devient concierge à l’école primaire de St-Léon jusqu'à sa retraite. Il y verra passer plusieurs générations de jeunes. Suite à son décès, Adèle, léonaise depuis plus de 50 ans, vend la maison et déménage à Rimouski afin d'être plus près des siens.

 

 

 

 

Camille (1928) épouse Lucille Pâquet, fille d’Edmond et Marthe Belzile. Ils ont 8 enfants; Nicole et Albert Morneau+ (Isabelle, Mélanie, Véronique), Jacques et Chantal Beaulieu* (François-Michaël, Ariane), Huguette, Jocelyn et André Gagnon, Myriam et Martin Bérubé, Martine et Marc Lavoie+ (Jean-Sébastien) et Gary Lets* (Stéphanie), Gilles et Johanne Rioux (Jean-Philippe, Élise), Régine. Camille est cultivateur et menuisier. En juin 1965, sa maison est la proie des flammes, une perte totale. Travailleur acharné, il a peu de loisir. Après la vente de sa ferme, il découvre la pêche. Un vrai "mordu". Tôt le matin, il taquine la truite avant d'aller travailler. Il profite de l'heure du dîner pour lancer la ligne à nouveau. Et le soir venu, il récidive. Retraités, Camille et Lucille vivent dans leur maison au 6, route 195. Huguette, éducatrice en milieu familial, réside à St-Léon.

 

 

 

Robert (1931-1992) épouse Françoise Paradis, fille de Raymond. Demeurant au 249, Gendron, ils ont 3 enfants ; Marie-France et Jacques-Étienne Fournier (Alexandra, Marie-Anne, Pierre-Étienne, ?), Jean-Robert et Judith Michaud (Marie-Christine, Laurie-Ève), Lucie et Renaud Lapointe (Édouard, ?, ?, ?). Avant son mariage, Robert est copropriétaire d’une ferme à St-Joseph. Par la suite, il entre aux services des Coopératives de St-Simon et de St-Léon. À la fin des années 60, il sillonne la vallée en camion chargé de fruits et légumes. À l’époque ou nous pouvions troquer nos coupons de Maxwell House pour des bonbons, il tient une épicerie-dépanneur. Plus tard, il sera secrétaire-trésorier à la municipalité et vendeur chez Béton Provincial. Françoise, passionnée de chant et de musique classique prête sa voix à la chorale de l'église.

 

 

Thérèse (1932) épouse Anselme Pâquet, fils d’Edmond. Ils ont onze enfants ; Claude et Marjolaine Jean (Simon, Michèle), Diane et Serge Bérubé (Francis, Sonia), Yolaine et Richard Asselin* (Dominique), Richard et Céline Charest (Martin, Sandra, Anne-Marie), Micheline et Yves Prégent+ (Jimmy) et Alain Deragon, Roseline et Jean-Marc Leclerc+ (Julie, Joëlle), Lucie et Jacques Arsenault (Jean-Michel, Olivier, les jumeaux Frédéric et François), Marielle et Raymond Turbide (Joannie, Christian, Pierre-Marc), Chantale et Normand Lévesque (Annie), Christiane et Marco Boulianne (Maude-Émilie, Jérémie, Jean-Bruno), Éric et Geneviève Morin (Léa-Marie, Louis-Alexis). Tante Thérèse, est sans aucun doute la gardienne d’enfants la plus populaire et la plus expérimentée du service de garde matapédien. Sa vie, elle l’a consacrée aux enfants, les siens d’abord et ceux des autres ensuite. Elle exerce ce métier depuis plus de trente ans. Coquette, elle avoue avec un sourire en coin, se faire coiffer chaque fin de semaine. Son fils Éric, est connu de plusieurs léonais. Enseignant, il pratique sa profession durant quelques années à l’école primaire de St-Léon.

 

 

 

 

Léo (1933) épouse Jeannine Poirier, fille de Thomas. Ils ont cinq enfants ; Monic, Réal+, Ginette et Brian McCray (Roxane), Lynn et Normand Lavoie* (Michaël, Sabrina), Linda. Léo est agriculteur à St-Joseph-de-Lepage jusqu’à la fin des années 70. Tout en cultivant sa terre, il débute la vente de produits de laiterie et autres. Bien connu du milieu agricole matapédien, il passe dans la vallée à toutes les quatre semaines. Le mercredi et le jeudi sont réservés aux commandes et le vendredi à la livraison. Ce jour-là, son Suberban vert est chargé à bloc. Durant plus de 30 ans, il suit le même itinéraire. Retraités, Léo et Jeannine vivent à St-Joseph.

 

 

Jeannine (1935-1993) célibataire, est affectueusement surnommée "la petite Jeannine". Après la mort de son père en 1953, elle demeure dans la maison paternelle. En 1969, suite à la vente de la ferme, elle décide de suivre la famille de Gérard à Val-Brillant et plus tard, à Mont-Joli. Pour les plus âgées des enfants de son frère, elle devient une "sorte" de grande sœur et pour les plus jeunes, une deuxième maman. Parmi ses passe-temps, il y a les cartes, les mots croisés et bien sur le casse-tête. Née à la même date que sa sœur Léonie, elle décède également à la même date. Les autopsies révèlent que la cause des décès est le cœur. Étrange n'est-ce pas ?

 

Texte : Pierre Bérubé

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