Biographie Verret Ferdinand
JACQUES-FERDINAND VERRET, APICULTEUR ET GRAINETIER
Jacques-Ferdinand Verret a vécu toute sa vie au cœur du village de Charlesbourg. Témoin de la vie de tous ses concitoyens, il décrivit soigneusement dans ses écrits journaliers sa vie, celles de sa famille et de son patelin. La Société historique de Charlesbourg possède son journal.
Qui était-il ?
Aîné d’une famille de dix enfants, déterminé et discipliné, à 14 ans, il seconde son père au magasin général, à la boulangerie, et voit à la bonne marche du commerce, veillant à rentabiliser l’établissement.
Son père décède en 1890. Il rachète alors magasin et marchandise, remonte le commerce, l’élève d’un étage, l’adapte pour ajouter bureau de poste, bureau de distribution et salle d’attente.
Socialement engagé et réfléchi, il participe aux réunions de son milieu, assemblées religieuses, scolaires, municipales et politiques. Dans les conflits, tous recherchent son avis. Il n’a jamais pris de retraite.
L’apiculteur
En 1896, il élevait déjà des abeilles. Autodidacte, il avait sans doute consulté et s’était procuré des publications sur le sujet. Appliqué à produire un miel de qualité, il obtint des distinctions à l’étranger. Pour produire jusqu’à 17 000 livres de miel annuellement, il avait détenu jusqu'à 250 ruches.
Pour les conseiller, il visitait les producteurs de miel de la région dont les communautés religieuses qui possédaient presque toutes un rucher. Il fonda l’Association des Apiculteurs dont il fut longtemps le président honoraire.
Le grainetier
Dans les années 1930, il liquida la marchandise du magasin pour en faire une graineterie. Avec ses employés, il commerçait les semences qu’il achetait de producteurs canadiens et européens. Avec un neveu, il dressa un catalogue de graines distribué au Canada français. Vendant à crédit, aidé d’agents, il se faisait rembourser au moment des récoltes.
(Source : Dépliant sur Jacques-Ferdinand Verret, par la Société historique de Charlesbourg en collaboration avac la Fondation Chabou. À partir du texte de Ruth Giroux-Allaire).
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