Biographie Bertrand Joseph-Vital



Biographie Bertrand Joseph-Vital

Source : BAnQ – Greffes des Notaires

Date : 03-08-1795

Notaire : Gabrion, J. (1780-1804)

Minute # : 38

Microfilm : M620/200-1683

Description du document: Protest d’une traite

Participants: Joseph Lecuyer, Frederick Singer

Lieu de conservation : Mtl

Protêt de Louis Bertrand, maître menuisier, de Vaudreuil, représentant de Vital Bertrand, son fils, contre Joseph Lécuyer, marchand et Amable Mondion, son épouse, de Vaudreuil.

Note : Le texte entre les cases [ ] est tiré des notes en marge du document original.

Transcription :

Page 1

Minute No 38

Le 3e août 1795

Proteste d’une traite tirée sur le sieur Joseph Lecuyer par Frederick Singer & son commis en faveur de Vital Bertrand.

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Aujourd’hui troisième août de l’an mil sept

cens quatre-vingt-quinze, en la compagnie et avec le notaire

du district de Montréal en la province de Bas-Canada

résidant à la Côte de Soulanges dans le conté d’York + [+soussigné] et

témoins ci-après nommés le sieur Louis Bertrand

maître menuisier demeurant à Vaudreuil si est transporté

au domicile de sieur Joseph Lecuyer marchand demeurant

au même lieu où étant & parlant à dame Amable

Mondion son épouse lui a montré et présenté une traite

tirée sur lui par le sieur Frederick Singer son commis

dont la teneur en suit :

Il vous plaira payer à Vital Bertrand fils ou ordre la somme

de cent quatre-vingt-onze [191] anciens schillings de la province de

de Québec & dix sols pour solde de son hivernement, contenant

du dix-neuf octobre 1794 jusqu’à le 10e juin 1795, fait avec moi;

Grand Calumet le 24e juillet 1795. Monsieur votre

très humble serviteur signé Frédéric Singer, Commis pour le sieur Joseph Lecuyer.

 

Monsieur Joseph Lecuyer marchand à Vaudreuil

avec laquelle traité ledit sieur Louis Bertrand a montré et

présenté une lettre d’avis dudit Vital Bertrand son fils, dont suit

la teneur.

Grand Calumet le premier juin 1795,

Mon cher père et ma chère mère, comme mon temps

d’hivernement n’a point encore fini, je pourrai point envoyer un + [+traité de mon bourgeois à madame Lecuyer, mais aussitôt mon temps fini je vous envoyerai un traité par la première occasion tacher faire pour le mieux pour mes affaires. Je suis mon cher père et ma chère mère votre fidèle fils signé Vital Bertrand].

 

Le faisant ledit sieur Louis Bertrand à part ces présentes

sommé et interpellé ledit sieur Lecuyer comme

dessus de lui payer présentement ladite somme de cent quatre-

vingt-treize anciens schillings de la province et dix sols [93.10]

aller du que le temps porté par ledit traité pour les gages

et salaires dudit Vital Bertrand est expiré, offrant

moyennant ce, de la lui rendre présentement quittance

endossé comme il appartient; autrement & [la] faute de ce

faire ledit sieur Louis Bertrand a protesté et proteste par

ces présentes du change et rechange de ladite somme de cent quatre-

vingt-onze ancien schillings et dix sols [191.10] même de renvoyer ladite traite

et de prendre pareille somme de cent quatre-vingt-onze [191.10] schillings

susdits et dix sols en tel lieu & place qu’il avisera à change et

rechange aux risques, périls et fortunes, frais, dépends,

dommages & intérêts dudit sieur Joseph Lecuyer, ainsi

qu’il appartiendra et en outre de tout ce qu’il peut et doit

protester en cette partie à quoi ladite Amable Mondion

a fait réponse ne connaît nullement ledit Vital

Bertrand pour un des engagés dudit sieur Joseph Lecuyer

qui est absent de cette province pour les affaires de son commerce

lequel ne lui a donné aucune procuration pour gérer ses

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affaires pendant son absence.

Lequel ledit sieur Louis Bertrand a pris pour refus a

retiré ladite traite et persisté en ses dites sommations et

protestations, et de tout ce que dessus a requis acte audit

notaire qui lui a octroyé le présent + [+ pour lui servir] de que de raison

ce fut ainsi fait requis et octroyé audit lieu de Vaudreuil

en la maison dudit sieur Lécuyer le jour et an susdits

en présence des sieurs Joseph Trestler, marchand dudit lieu,

témoin qui a signé avec ledit notaire, et a sieur Jean-Baptiste

Dufort, maître tailleur demeurant au même lieu, autre témoin

qui avec ledit Louis Bertrand ayant déclaré ne savoir signer

ont fait leur marques ordinaires après lecture faite.

Deux mots rayés nuls et trois renvois en marge sont approuvés.

Louis Bertrand, sa marque ordinaire

Jean-Baptiste Dufort, témoin

Jean-Joseph Trestler, témoin

Joseph Gabrion, notaire royal

 

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