Biographie Trepanier Marie-Louise
HISTOIRE DE MARIE-LOUISE TRÉPANIER, ÉPOUSE D'HENRI CARPENTIER
Marie-Louise Trépanier est née à Saint-Tite le 29 août 1901. C'était la fille d'Émile Trépanier et de Catherine Mongrain. Dernière d'une famille de 7 enfants, orpheline à 16 ans, Marie-Louise vivra chez son frère jusqu'à l'âge de son mariage, avec Henri Carpentier, le 6 juin 1923. On dit: qui prend mari prend pays, Marie-Louise a pris aussi sa belle-mère, avec laquelle elle partagera sa vie de couple pendant quatre ans. Cette femme pleine de générosité ne sera pas diminuée pour autant. Loin de là, elle prendra les bouchées doubles: une fois le travail de la maison terminé, elle n'a pas peur de prendre le chemin du champ ou de la grange pour prêter main forte à son mari. Elle était une femme dévouée, travaillante et simple, mais combien timide. Ce manque d'assurance, ne l'empêchera pas d'élever sa famille avec foi et grandeur d'âme. Après le départ de sa belle-mère pour un monde meilleur, elle gardera pendant plusieurs années le frère de son époux qui n'était pourtant renommé pour avoir un caractère facile. Dans la famille, on disait: "Ca prenait vraiment ma tante Marie pour faire ça"
C'était l'occation, pour Marie-Louise, de reculer toujours plus loin les limites de son dévouement, de donner plus de force à son esprit de foi. Il ne faut pas se surprendre qu'une femme aussi dévouée, aussi disponible mais toujours très timide, eût à supporter des migraines à la semaine longue.
Et toutes ces difficultés n'affectèrent jamais en rien la bonté à toute épreuve de cette épouse et mère de famille admirable de dévouement, qui, non seulement n'avait rien à elle, mais tout ce qui lui appartenait, était d'abord pour les siens et les autres, avant qu'elle ne songe à elle-même, toute imprégnée de l'esprit de service comme elle l'était.
Mystérieusement comme tous les humains, même avec cette bonté qui la caractérisait, Marie-Louise se vexait facilement, une vraie soupe au lait! Mais à peine le temps d'un soupir et elle était déjà retombée sur ses pieds, ne gardant aucun ressentiment de quelques offenses ou injustices qu'elle ait subies.
C'était la foi, la grande foi de cette femme, sa confiance en Dieu, sa pieuse dévotion à Marie qui ont fait d'elle une femme dévouée, exemplaire. Marie-Louise était une grande pieuse. Son visage nous laissait bien voir que pour elle, croire, ce n'était pas une abstraction, mais quelque chose d'existentiel, quelque chose qui englobait toute cette vie passée à prier, à travailler, à partager, et à aimer. Oui, elle avait une foi authentique qui lui permettait de toujours découvrir la valeur rédemptrice de ses misères, de ses épreuves, et même dans la détresse elle a toujours gardé la pleine confiance en Dieu.
C'est sa foi en Dieu qui l'a gardé confiante, sereine et libre. Pour la plupart d'entre nous, nous découvrons la grandeur de cette femme, de cette mère, de cette amie, nous découvrons la bonté de son coeur, la force de sa foi. Maman tu nous as aimés et moi aussi je t'aime
Ta fille pour l'éternité
Gabrielle
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