Biographie Brigitte Trahan

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CHARLES TRAHAN est sur le mur des noms du Mémorial acadien à St. Martinville, en Louisiane, sur la plaque 6 à gauche. Il laisse dans le deuil sa seconde femme, Marguerite Thibodeau, et ses enfants Brigitte, Firmin et Charles. [1]

Brigitte Trahan, fille des Acadiens exilés Charles Trahan et Brigitte Landry, est née vers 1759 (ou 1757) à Princess Anne, dans le Somerset, au Maryland, où ses parents et leurs voisins avaient été déportés de l’Acadie pendant la guerre de Sept Ans entre la Grande-Bretagne et la France. Sa mère était morte pendant l’épreuve et son père s’était remarié. [2]

Après avoir été libérés à la fin de la guerre en 1763, ils ont immigré dans le sud-ouest de la Louisiane, sous domination espagnole. Brigitte Trahan, âgée de 12 ans, fut dénombrée au recensement de 1769 à Cabahannocer (St. James), en Louisiane, comme orpheline, avec la famille de Vincent Landry, vraisemblablement un parent maternel. Ils furent à nouveau comptés ensemble onze mois plus tard, le 1er août 1770, à Ascension, en Louisiane. [4]

Elle a épousé Étienne Landry dans la paroisse de l’Ascension, en Louisiane, en mai 1776. Ils vivaient dans un ranch de bétail avec son jeune demi-frère, Firmin, dans la paroisse de l’Ascension en 1777. [7] Leurs enfants connus étaient :

Rosalie Landry (1777)
Éloi Landry (1779)
Anne Madeleine Landry (1782)
Mathurin Landry (1784)
Marie Jeanne Landry (1786)

Etienne meurt en 1786.

Elle épousa Philippe Bourier de Paris, en France, le 9 juillet 1787 dans la paroisse de l’Ascension, en Louisiane. [8]

Leurs enfants connus :

Joseph Rafael Bourier (1788)

Après la mort de Philippe vers 1789, elle épousa Juan Guzman (né en 1729-1735), veuf deux fois, de Séville, en Andalousie, en Espagne, vers 1791 à Ascension, en Louisiane. (Jean Guzman fut marié à Marie Barillot puis à Marie Rose Bonneve. [9]

Leurs enfants :

Jean Guzman (vers 1793)

Elle est probablement morte à Saint-Bernard, en Louisiane, et nous savons que c’était après le 22 juillet 1801. [10]

Sources

↑ Le Mur des Noms au Mémorial Acadien, Comité du Mur des Noms ; Jane G. Bulliard, présidente, éd. (Opelousas, LA : Bodemuller, 2015), p. 25.
↑ Janet Jehn, Acadian Exiles in the Colonies (Covington, Kentucky : auteur, 1977) pp. 134 et 151a ;

« État des Acadiens neutres qui sont chez la princesse Anne le 7 juillet 1763 : »
Charle TRAHAN, Margueritte TRAHAN son épouse, Margueritte TRAHAN, Brigitte TRAHAN.

↑ Lillian C. Bourgeois, Cabanocey : L’histoire, les coutumes et le folklore de la paroisse de St. James (Nouvelle-Orléans : Pelican Publishing, 1998), p. 176 ;

Recensement : 14 septembre 1769 Côte acadienne, Ascension, LA

82 Vincent LANDRY, 42 ;
Suzanne GODON, épouse, 32 ans ;
Charles Caliste, fils, 3 ans ;
Félicité, fille, 9 mois ;
Brigitte TRAHOU[sic], orpheline, 12.

↑ Albert J. Robichaux, Jr., Colonial Settlers along Bayou Lafourche, 1770-1798 (Harvey, LA : 1974, 2e impression : Hébert Publications, 1980), p. 4 ;

Recensement de 1795 de Valenzuela : Recensement du Bayou de Valenzuela, de leurs fils et filles, de leurs nègres et négresses, affranchis et esclaves, de leur âge et de leur religion, effectué par ordre de Mgr le Révérend Senor, Don Luis de Penalver y Cardenas, premier évêque de cette province, au mois de décembre de l’année 1795 ;
47.Vincent LANDRY, invalide, 44 ans, avec 3 arpents de terre ;
Suzanne GAUDON, son épouse, 32 ans ;
Charles Caliste LANDRY, son fils, 4 ans ;
Félicité LANDRY, sa fille, 2 ans ;
Bergitte TRAHAN, orpheline, 13 ans.

↑ Diocese of Baton Rouge Catholic Church Records (« DOBR »), vol. 2, 1770-1803, (Baton Rouge, LA : diocèse de Baton Rouge), pp. 423 et 703 ;

Etiene[sic] LANDRY, fils d’Abraham et Elisabette LeBLANC, Acadiens, marié le 2 mai 1776 à Brigita TRAHAN, fille de Charles et Brigita LANDRY. Témoins : Vincent LANDRY ; Pierre LeBLANC (ASC-1, 133).

↑ Sidney A. Marchand, Une tentative de réassembler les anciens colons en groupes familiaux (Baton Rouge, LA : Claitor’s, 1965), p. 55 ;

#387 : Etienne [LANDRY] dit Le Jeune, marié le 12 mai 1776 à Brigite TRAHAN, fille de Charles TRAHA et Brigite LANDRY. cite (W1-133) p. 55.

↑ Robichaux, Colons, p. 17 ;

Recensement : 23 avril 1777, Ascension, LA
70. Estienne LANDRY, 36 ans, avec 5 arpents, 18 bovins, 2 chevaux, 3 porcs, 1 fusil ;
Bergeritte TRAHAN, sa femme, 20 ans ;
Firmin TRAHAN, son beau-frère, 12.

↑ DOBR, vol. 2, 1770-1803, p. 139 et 703 ;

Philippe BOURIER [BOUDIER, parfois BOURIN] de Paris (parents non donnés), marié le 9 juillet 1787 avec Brigitte TRAHANT, veuve d’Estavan LANDRI (parents non donnés). Témoins : Gregoirie LeBLANC ; Pierre LANDRY (ASC-2, 8).

↑ Acadian Digest, (30 décembre 2009) ;

Pas d’enfants de Marie Barillot mais plusieurs de Rose Bonnevie. Après son arrivée en Louisiane en 1785 et après la mort de Rose en 1791 à Saint-Bernard, il semble qu’il ait épousé en troisièmes noces Maria Brigitte Trahan (fille de Charles Trahan et Brigitte Landry), bien qu’aucun acte de mariage n’ait pu être trouvé. Il existe un acte d’état civil dans lequel sa procuration a été déposée en 1801 par la veuve Gusman, Brigitte Trahan de Saint-Bernard à son gendre, René Leroux. « La veuve Brigitte Trapah (Gusman) de Saint-Bernard, apparaît ici aujourd’hui, le 22 juillet 1801, dans la ville de la Nouvelle-Orléans, pour accorder sa procuration à son gendre, Renato LeRoux (Brigitte ne signe pas). »

↑ Recueil acadien;

Procès 22 juillet 1801 Nouvelle-Orléans, Orléans, Louisiane, 22 juillet 1801 : « À cette date, la 'veuve Gusman' Brigitte Trahan, de Saint-Bernard, est à la Nouvelle-Orléans. Elle accorde son pouvoir d’Atty à son gendre, Renato LeRoux. Brigitte ne signe pas. » (Archives notariales de la Nouvelle-Orléans).

Autres informations concernant la validité du mariage de Jean Guzman (Gousman) et de Brigitte Trahan: 

La descendante Marsha Schneider Ladner a trouvé Jean GOUSMAN mentionné dans plusieurs registres fonciers de San Bernardo dès le début de la années 1790, donc je n’ai aucun doute qu’il y est allé.

Mme Ladner est également à l’origine du remariage de Jean avec Brigitte TRAHAN. Ils eurent un fils nommé Jean, né en vers 1793, qui s’est mariée dans l’éminente famille VEILLON de la paroisse de Saint-Bernard en 1817. Jean III et son épouse Anne Marie VEILLON s’installent à la région de Slidell de la paroisse de St. Tammany vers 1822 - un déménagement des plus inhabituels pour un Acadien. Mais ce n’était pas une famille acadienne typique.

Mme Ladner, la source de l’épouse de Jean, Brigitte, étant appelée veuve en juillet 1801, a trouvé un registre civil à Saint-Bernard Paroisse qui se réfère à "'Veuve Gusman, Brigitte TRAPAN, de Saint-Bernard, à la ville (la Nouvelle-Orléans) pour ce jour", lorsqu’elle a gran[] son pouvoir d’Atty à Renato LEROUX (son gendre) en juillet 1801. Elle n’a trouvé aucun acte de sépulture pour l’un ou l’autre Jean ou Brigitte.