Biographie Antoine-Zenon Labauve



Biographie Antoine-Zenon Labauve

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Antoine La Bauve est sur le mur des noms du Mémorial acadien à St. Martinville, Louisiane, plaque 4 à gauche. Il est accompagné de sa femme Anne Vincent et de ses deux enfants, Marin et Jean. [1]
Il naquit vers 1726 à Grand-Pré ou Chipoudy, Acadie, colonie de la Nouvelle-Écosse. Ses parents sont Antoine Labauve et Catherine Lejeune. Antoine Labauve -- son père -- a été dénombré parmi les « familles de réfugiés » lors du recensement de 1752 à La Point à Beauséjour avec sa femme, un fils et une fille. D’autres Labauves, Joseph, Jean et Louis, probablement ses frères aînés, comptaient parmi les « habitants » de Chepoudy avec leurs femmes et leurs enfants. [4] Il épousa Anne Vincent pendant le grand dérangement vers 1758, probablement à Halifax, car plusieurs de leurs enfants y naquirent peu de temps après le mariage. Ils ont été trouvés à Halifax lors du recensement de 1763, puis ont immigré en Louisiane. Ils ont eu d’autres enfants après leur arrivée en Louisiane.

Enfants connus du couple (certains ne sont pas certains)[5] :
? x LABAUVE (vers 1757-/1766)
Marin LaBauve
? x LABAUVE (vers 1761-/1766)
Jean LaBauve
Adélaïde LaBauve
Pierre-André LaBauve
Isidore LaBauve
Paul LaBauve
Anne Labauve
En 1766, ils s’étaient rendus à Cabahonnocer, en Louisiane, s’arrêtant d’abord au Cap-Français, à Saint-Domingue. [6]

Il meurt en mars 1779 et est enterré le 13 mars 1779 à St. James, en Louisiane, en Nouvelle-Espagne. [7][3]

Des Acadiens de Gray :

Descendants d’Antoine LABAUVE, fils (c1726-1779 ; Louis-Noël) Antoine, fils, fils d’Antoine Labauve et de Catherine Lejeune, naquit probablement à Grand-Pré vers 1726. Il échappa à la rafle des Acadiens par les Britanniques à l’automne 1755 et s’exila sur la côte du golfe du Saint-Laurent, où il épousa Anne Vincent vers 1756. À la fin des années 1750 ou au début des années 1760, lui et sa famille tombèrent entre les mains des Britanniques, qui les retinrent prisonniers à Halifax. Les autorités britanniques les y comptèrent en août 1763. Ils arrivèrent en Louisiane en passant par le Cap-Français, Saint-Domingue, en 1765 et s’établirent à Cabanocé/Saint-Jacques, où les autorités espagnoles les comptèrent sur la rive gauche, ou est, du fleuve en 1766 et 1769. Antoine et Anne ont eu beaucoup d’autres enfants en Louisiane, y compris des fils. Leurs filles se marièrent dans les familles Doiron, Legendre et Vincent. (La fille d’Antoine, Adélaïde, épousa son cousin germain Louis Legendre à Saint-Jacques en décembre 1785, et à La Nouvelle-Orléans en janvier 1792 ; La mère de Louis était Marguerite Labauve, la sœur aînée d’Antoine ! Louis et Adélaïde s’installent à la Nouvelle-Orléans. La fille d’Adélaïde, Marie, dite Maneta, Labauve naquit à La Nouvelle-Orléans en juin 1802 mais mourut à l’âge de 12 ans dans la paroisse de l’Assomption, sur le haut bayou Lafourche, en octobre 1814, et son fils François Labauve naquit dans la ville en juillet 1803. Curieusement, le prêtre qui enregistra les baptêmes des enfants en septembre et novembre 1803 n’indiqua pas Louis Legendre comme père et n’enregistra que les noms des grands-parents maternels. On se demande qui pouvait être le père et ce qui a motivé Adélaïde à quitter la ville et à s’installer sur le haut Bayou Lafourche.) Entre-temps, Antoine meurt à Saint-Jacques en mars 1779, au début de la cinquantaine. Trois de ses cinq fils ont créé leur propre famille. Deux d’entre eux s’installèrent à Baton Rouge, un autre à La Nouvelle-Orléans. Quatre de ses petits-fils ont déménagé dans les prairies de l’Ouest au début des années 1800. Ses autres petits-fils sont restés sur la rivière, dans la région de Baton Rouge et dans la paroisse de St. James. La lignée de son quatrième fils fut particulièrement vigoureuse. Certains de ses descendants vivaient dans le sud-est du Texas à la fin de la période d’avant-guerre. [3]
Sources
↑ Le mur des noms au Mémorial acadien, Comité du mur des noms, Jane G. Bulliard, présidente, éd. (Opelousas, LA : Bodemuller, 2015) p. 19
↑ 2,0 et 2,1 Ronnie-Gilles LeBlanc, Liste des familles et des individus acadiens à Halifax entre 1759 et 1764, trad. anglaise par John Estano DeRoche - Septembre 2013 [www.rootsweb.ancestry.com/~nsgrdpre/documents/dossiers/Ronnie-Gilles/Halifax-Families-1759-1764-rev-Sept-2013-(Anglais).pdf page 14]
Antoine (13) LABAUVE de Shepody, fils de Jean (7) LABAUVE, marié vers 1758 avec Anne VINCENT, fille de Pierre (13) VINCENT. S’est réfugié à Restigouche en 1760, figurait sur le recensement de 1763 à Halifax avec une famille de 7 personnes. S’établit à Saint-Jacques de Cabahannover [Louisiane].
↑ 3,0 3,1 et 3,2 Les Acadiens en gris, « Annexes, Acadiens qui ont trouvé refuge en Louisiane, février 1764-début des années 1800 », LABAUVE
↑ « 1752 Acadian Census », en ligne sur Acadian-Cajun Genealogy via freepages.Rootsweb.com.
La Pointe à Beauséjour, Liste générale des familles de réfugiés :
François LABAUVE, son épouse, 1 garçon 1 fille.
Chipoudy, Liste générale des habitants de l’Acadie française :
Louis LABAUVE, son épouse, 4 garçons, 1 fille
Jean LABAUVE, son épouse 1 garçon, 3 filles
Joseph LABAUVE et son épouse
↑ https://gw.geneanet.org/katheriot?lang=en&pz=della&nz=sevin&p=jean&n=labauve&oc=1 Jean LaBauve]
↑ Lillian C. Bourgeois, Cabanocey, l’histoire, les coutumes et le folklore de la paroisse de St. James (Nouvelle-Orléans, LA : Pelican Publishing, 1998) p. 166. *Sur la rive gauche du fleuve Mississippi :
Antoine la BAUVE, 40 ans, avec 6 arpents de terre, 1 porc et 1 fusil ;
Anne VINCENT, épouse, 28 ans ;
Marin, fils 7 ;
Baptiste, neveu, 8 ans [sic, est-ce son fils, 3 ans ?] ;
François [sic] SPîTRE, orphelin, 3.
↑ Catholic Church Records, vol. 2, 1770-1803 (Baton Rouge, LA : diocèse de Baton Rouge) 1980 ; p. 401.
Antoine [LA BAUVE], inhumé le 13 mars 1779 à l’église catholique St. James, LA (SJA-1, 63).

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