Biographie Joseph Blanchard



Biographie Joseph Blanchard

Biographie (Tiré du site WikiTree)

Joseph Blanchard est d’origine française.
Ce profil fait partie de l’étude sur les noms de Blanchard.

La vie de Joseph Blanchard illustre comment la vie des non-combattants a été perturbée et même perdue à la suite de la guerre de Sept Ans entre la France et l’Angleterre. Au début de la guerre, tous les Acadiens de la Nouvelle-Écosse sous contrôle anglais sont rassemblés et emprisonnés ou déportés dans de nombreux endroits éloignés. Beaucoup sont morts au cours de ce bouleversement.

Joseph Blanchard est né vers 1720 en Acadie. Ses parents étaient Joseph Blanchard et Anne Dupuis. Comme la plupart des Acadiens, ils passaient leur vie à s’occuper de familles nombreuses dans de petites maisons, à cultiver, à piéger, à pêcher et à faire du commerce. Bien qu’ils ne soient pas riches, ils prospéraient et se portaient généralement bien jusqu’à quelques années avant le début de la guerre.

Joseph grandit au sein de sa famille et finit par épouser Marguerite Geneviève Pitre, fille de Jean PITRE et Marguerite THÉRIOT vers 1745-1746 en Acadie.

Liste des enfants :

François Xavier BLANCHARD (c.1747-1771)
Guillaume BLANCHARD (vers 1749-)
Michel BLANCHARD (vers 1751-)
Joseph Mathurin BLANCHARD (vers 1753-)
Marguerite Modeste BLANCHARD (c.1756-)

Dans son profil de la famille Blanchard dans la version préliminaire de sa mise à jour de la DGFA, Stephen White a ajouté cette note historique :

Avec son père, trois de ses frères et son beau-frère Jean-Baptiste MOYSE, Joseph BLANCHARD est capturé à Tatamaguiche par les soldats britanniques commandés par Abijah WILLARD et fait prisonnier au fort Beauséjour.

Il figure sur le recensement effectué au fort Beauséjour, en Nouvelle-Écosse, en août 1755, au début de la guerre ; En novembre de la même année, il est expulsé vers la Caroline du Sud[1]. Voici ce qu’a écrit Stephen White :

Tandis que sa femme et ses enfants se réfugient à l’île St-Jean, Joseph BLANCHARD est déporté avec son père et son frère de Chignectou vers la Caroline du Sud à bord du pot-de-vin Two Brothers. Il arriva à Charleston le 11 novembre 1755.

Le site Web Acadian.org, maintenu par Denis Cyr et d’autres, dit ceci :

Le fort Beauséjour fut immédiatement rebaptisé fort Cumberland et occupé par des troupes britanniques, qui continuèrent à marcher vers différentes parties de Beaubassin, brûlant des villages et des récoltes et capturant des colons. Des sloops et des goélettes arrivèrent de Halifax pour emmener ceux qui avaient été faits prisonniers. Les craintes de représailles qui hantaient les colons s’étaient réalisées. L’expulsion des Acadiens des terres qu’ils occupaient pacifiquement depuis le XVIIe siècle avait commencé. Le 13 octobre, 1 100 Acadiens de Beaubassin avaient été transportés en Caroline du Sud, en Géorgie et en Pennsylvanie. À la fin de 1755, un total de 6000 Acadiens avaient été envoyés en exil. Dans la confusion, les familles ont été séparées. Les colonies de la Nouvelle-Angleterre, toujours en guerre avec la France, n’accueillent pas les catholiques francophones qui sont démunis et qui pèsent sur les deniers publics. Au fur et à mesure que d’autres Acadiens arrivaient, ils étaient dispersés le long de la côte de la Nouvelle-Angleterre, envoyés dans les colonies britanniques des Caraïbes et en Angleterre. Des centaines de personnes sont mortes dans des naufrages et d’épidémies contractées dans des conditions insalubres. Un peuple fier et prospère avait été réduit à la pauvreté, ses maisons détruites, ses terres confisquées pour être données à de nouveaux immigrants anglophones. 

Avec son père et ses frères, Joseph fait partie d’un groupe de hors-la-loi qui sont retournés en Acadie sous la direction de Michel Bourg. [3] Au printemps de 1756, Joseph rejoint sa famille à l’île Saint-Jean[3]. 

À l’automne 1758, Joseph Blanchard est de nouveau déporté, cette fois avec sa femme et ses cinq enfants, de l’île Saint-Jean sur l’un des cinq paquebots à destination de la France. 

Joseph Blanchard, sa femme, Marguerite-Geneviève Pitre, et leur dernier enfant survivant, François-Xavier, débarquent à Saint-Malo, leurs quatre autres enfants étant morts pendant la traversée. Joseph suivit ses enfants au tombeau trois semaines après leur arrivée, le 16 février 1759.

Notes de recherche

Son âge au moment de sa mort varie :

Décédé à l’hôpital de St-Malo, à l’âge de 41 ans (Archives de Port St-Servan).
Décédé à l’hôpital de St-Malo, à l’âge de 39 ans (Registre de St-Malo)

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