Biographie Freniere John-Henry

Originaire de Saint-Dominique de Bagot, le défunt était un inventeur en vue, qui faisait honneur aux Franco-Américains.

     Nous apprenons par courrier que M. J.-Henri Frenière président de la maison J.-H. Frenière & Sons, de Rutland, Vt., est décédé le 3 mars dernier, à l'âge avancé de 90 ans et six mois.  Originaire de notre région, il était un Franco-Américain fort en vue, à la tête depuis 1900 d'une maison spécialisée dans la fabrication de pompes utilisées dans les carrières de marbre, les mines d'or et d'argent, du monde entier.  Il était né à Saint-Dominique de Bagot, l'aîné de huit enfants. Outre son épouse, née Jenny Stebbens, il laisse trois fils et deux filles : MM. Wilfrid et A. Frenière, de Rutland ;  Maxime O. Frenière, Springfield, Mass. ;  Anna, Springfield, et Clara-Irénée, Albany, N. Y.  Plusieurs petits-enfants lui survivent aussi, de même que deux frères, MM. Arthur Frenière, de Saint-Hyacinthe, et Louis-Napoléon, North Cambridge, Mass.  Les pompes que fabrique la maison Frenière sont de l'invention du défunt et de son ancien associé, M. Léon Leblanc, décédé depuis de nombreuses années, un ancien de Saint-Hyacinthe.  L'un et l'autre quittèrent notre ville et s'établirent à Rutland en 1880, fondant en 1885 l'établissement qui subsiste encore.  M. Frenière se porta acquéreur des intérêts de M. Leblanc en 1900.  Il fut échevin de la ville de Rutland de 1910 à 1919.  Jusqu'à ces dernières années, son passe-temps favori était de collectionner des livres canadiens, ceux-là surtout qui traitent d'histoire et de mécanique, et il possédait l'une des plus riches bibliothèques particulières du Vermont.  Il naquit en 1853 à Saint-Dominique, fils d'Isaac Frenière et de Bibiane Rivard. Il est un ancien élève du Séminaire de Saint-Hyacinthe.

Le Courrier de St-Hyacinthe, 17 mars 1944, p. 1

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