Biographie Meret Flavien
François-Flavien Méret
Il fut le premier à écrire son nom comme la plupart l'écrivons aujourd'hui: Mérette. Il avait 9 ans quand il suivit son père pour s'établir à St-Tite-des-Caps ou il défricha et cultiva avec lui la terre des Méret.
Il fut entreprenant, comme son père, et marguillier de la fabrique de St-Tite en 1873. Après la catastrophe de 1878, Flavien, sa femme et ses 9 enfants se réfugièrent à la Petite-Rivière-St-François. Il trouva du travail à la ferme du Petit Séminaire de Québec, situé près de St-Joachim et dite Ferme du Petit Cap à .25 cents par jour, nourri (1878-1880).
Ensuite, il obtint un emploi comme gardien de barrière pour le chemin de fer aux Saules, près de Québec. La petite maison qu'ils habitèrent (et qui existe encore aujourd'hui à Ste-Monique des Saules), fut acquise et mise au nom de son fils, Louis, alors apprenti boucher à Québec. Tandis que le jeune Alphonse était dispatcher à la petite station de l'Ancienne Lorette, les autres plus âgés trouvaient du travail à Québec et à l'Ancienne Lorette.
Tour à tour, les enfants quittèrent le foyer paternel pour s'établir ailleurs. Et Louis en fit de même. Mais lors qu'il s'éloigna, on devait encore 75$ sur ladite maison et...on ne l'avait pas!
Flavien, entre-temps, ayant perdu son épouse, travailla sur la ferme du docteur Laurin à l'Ancienne Lorette.
Enfin, après quelques autres pérégrinations, Flavien se retira chez son fils Alphonse, marchand général, nouvellement établi à Rivière-du-Loup, où il décéda, après une longue maladie, à l'âge e 76 ans.
Quant à son épouse, Marcelline Simard, on dit d'elle qu'elle était la bonté même sous les apparences les plus viriles. Les 9 enfants qu'elle donna à son époux dans les conditions de vie à l'époque que nous connaissons sont un témoignage plus éloquent que nos discours.
Source: Histoire d'un nom ou Biographie de la famille Mérette par Lauréat Mérette, prêtre
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