Biography Mius Jean-Baptiste
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Jean-Baptiste est né au cap de Sable en 1713.
Marie-Josèphe épousa Jean-Baptiste Mius d’Entremont le 3 octobre 1735[1] et eut 13 enfants. Margret b.1735, Ignace b. 1736, Laurent b. 1739, Madeleine b. 1739, Isabelle b. 1741, Jean b. 1742, Joseph b. 1745, Charles b. 1749, Ludivine b. 1751, Marie b. 1753, Paul b. 1755, Marie Susanne b. 1759, Claire b. 1760. (Incertain)
Jean-Baptiste et sa famille sont appréhendés à Cap-Sable à la fin d’avril 1756 et exilés au Massachusetts, aux États-Unis, tout comme ses frères Charles Amand et François. Jean-Baptiste arrive à Gloucester le 7 juin 1756 avec sa femme et neuf enfants, dont le plus jeune a neuf mois.
De l’arrivée des Acadiens au Massachusetts : Jean Baptiste Mius d’ENTREMONT, s/Joseph/Marie AMIRAULT, épousa Marie Josèphe SURETTE, d/o Pierre/Jeanne PELLERIN. Enfants : Marguerite (1736) ; Ludivine (1737) ; Madeleine (1739) ; Isabelle (1741) ; Laurent (1749) ; Marie (vers 1750) ; Paul (vers 1751) ; Claire (vers 1700). Déporté au Massachusetts en 1755. Jean Baptiste meurt à Cap-Sable en 1806.
Marie Josèphe n’est pas en bonne santé. La famille n’y est pas restée très longtemps ; le 22 septembre 1756, ils sont envoyés à Methuen, près de Lawrence.
Septembre 1756 - Reçoit une famille de Français parmi les derniers habitants de la Nouvelle-Écosse, à savoir, John Muse, sa femme et ses enfants, c’est-à-dire ses fils et ses trois filles (savoir) Enoch, âgé d’environ vingt ans ; Joseph, une dizaine d’années ; Lawrance, âgé d’environ dix-huit ans ; John, âgé d’environ douze ans ; Joseph, âgé d’une dizaine d’années ; Charles, âgé d’environ huit ans ; Paul, âgé d’environ neuf mois ; et Margaret, âgée d’environ seize ans ; et Lydia, environ six ans ; Mary, âgée d’environ quatre ans. La femme dudit John a été très malade tout le temps qu’elle a passé dans notre ville et toute la famille n’a pas été habituée au travail, ayant principalement gagné sa vie en chassant dans leur propre comté.
Daniel Bodwell, Ebenezer Barker ] Selectmen de Methuen Methuen, le 23 mai 1757[2]
Ce qui suit est une copie d’une pétition de Laurent Mius décrivant le traitement qu’il a reçu, lui et son frère, à Methuen.
L’humble pétition de Lawrence Mieuse (Mius) montre très humblement Que les Selectmen de Methuen l’ont envoyé, lui et son frère, au travail au début du mois de mars dernier, en leur promettant les mêmes salaires que ceux qui avaient été mis en place, travail qu’ils ont continué pendant deux mois. Mais en allant pour leur salaire, votre pétitionnaire avait trois aunes de vieux linge au prix de 70 l’aune, deux livres de morue séchée et une livre de graisse de porc, son frère n’en ayant guère plus, voire aucun. La famille de votre pétitionnaire, composée de douze personnes, a obtenu de la ville six livres de porc par semaine et un boisseau de maïs indien, que les Selectmen leur disent être réduit de moitié cet hiver. Le frère de votre pétitionnaire a fait des travaux d’une valeur de trois pistoles et 15 livres, qu’il allait réclamer, non seulement on lui a refusé le paiement, mais on l’a poussé dehors. L’homme qui le suivait avec une pelle à feu l’a frappé dans le sie avec lequel il a craché du sang toute la journée et lui a causé une grande plaie qui l’a empêché de travailler depuis. La même personne dit que s’il n’y avait pas eu peur de la justice, il aurait aussi vite tué n’importe lequel d’entre eux qu’une grenouille. Et quant à la jeune famille et à la famille de votre pétitionnaire sont presque nues faute de travail ou du prix de son travail, et toutes logées dans une maison très mauvaise. Il a un autre frère qui a travaillé sept mois pour un autre homme et ne voulait rien lui donner, ce pour quoi il l’avait quitté, mais l’homme l’a suivi jusqu’à la maison et l’a presque déshabillé et a dit que si son père se tenait à sa défense, il lui fendrait la tête. Et quand deux pauvres femmes se couchèrent à l’intérieur, elles allèrent chez les Selectmen pour obtenir des planches pour empêcher la neige de souffler sur leurs lits et quelques vieilles petites couvertures pour les couvrir, étant pillées de tout ce qui avait de la valeur lorsqu’elles étaient déplacées de leurs fermes, pour lesquelles elles les obligent maintenant à payer. Avec divers autres griefs trop fastidieux pour être mentionnés, qu’il soumet tous à votre sage considération, ne doutant pas de votre aide, et dans l’espoir desquels il priera toujours pour vos honneurs comme par devoir. Lawrence + Mieuse (sa marque) Page 548 (traduction libre)
En conseil, le 10 janvier 1758, il a lu et ordonné que James Minot, Esquire, avec ceux que l’honorable Chambre se joindra, forment un comité chargé d’examiner cette pétition et de faire rapport sur ce qu’ils jugent approprié de faire dans l’affaire.
Aussi pour prendre soin de John Mius sept semaines, un Français qui avait été envoyé par ladite cour à Methuen, mais qui est tombé malade dans ledit Tewksbury avec la fièvre et par la suite la fièvre et l’âge.
Page 283[3]
Jean-Baptiste était très préoccupé par la santé défaillante de sa femme ; Elle avait donné naissance à un autre enfant et souffrait parce qu’elle était forcée de vivre si loin de l’océan. Il demanda deux fois aux autorités l’autorisation de déménager, et finalement, le 20 juillet 1760, la famille fut envoyée à Salem.
La pétition de John Mius, ancien habitant du cap de Sable, montre humblement que votre pétitionnaire, lorsqu’il a été amené en Nouvelle-Angleterre, a habité quelque temps au cap Anne, puis a été transporté avec ma famille dans la ville de Methuen, où nous avons continué plus de trois ans, où de nombreuses circonstances se présentent pour mettre en avant mon malheur, dont je demande la permission de mentionner à Votre Excellence et à Vos Honneurs (à savoir) que ma femme a été très pauvre et malade depuis qu’elle a été retirée à une telle distance des eaux salées et n’étant habituée qu’à la pêche et à la chasse ( ?) pour gagner sa vie à Cap Sable et que moi-même ou mes fils ne sommes pas du tout habitués à l’agriculture, nous ne pouvons pas obtenir de tels salaires pour notre travail à Methuen ou dans le Aussi ennuyeux que nous puissions à Cape Anne et deux de mes fils ont passé le temps les deux derniers étés au Cap Anne avec beaucoup plus de profit et d’avantage qu’ils n’auraient pu le faire là où nous habitons maintenant et trois de mes fils sont déterminés et ont promis d’y retourner l’été suivant, et bien que dans ces désavantages, je sois obligé d’être très à la charge des Selectmen de Methuen pour le soutien de ma famille, mais je ne demanderais rien de plus de la province pour mon entretien, celui de ma femme et de mes dix enfants qu’une maison pour habiter au cap Anne, moi et mes fils, plutôt qu’une maison pour habiter et trente dollars par an à une telle distance de la côte de la mer que nous vivons maintenant.
Votre pétitionnaire prie donc humblement et avec soumission que Votre Excellence et Vos Honneurs veuillent bien prendre son cas dans votre considération la plus sage et la plus sérieuse et ordonner ainsi que votre pétitionnaire et sa famille puissent être rapidement transférés de la ville de Methuen à la ville de Gloucester et que votre pétitionnaire, comme il est de son devoir, priera toujours. John Mius À la Chambre des représentants, le 22 mars 1760
Lu et ordonné que le pétitionnaire ait la liberté de se déplacer, lui et sa famille, de la ville de Methuen à la ville de Gloucester. Mais qu’il soit obligé de subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille après ce déménagement, sans aucune aide du gouvernement.
Envoyé pour approbation, J. White, Président.
Au Conseil, le 24 mars 1760, a lu et approuvé A. Oliver, secrétaire, Consentement, T. Pownall. Pages 293 et 294
À Son Excellence Thomas Pownall Esquire, capitaine général et gouverneur en chef dans et sur la province de Sa Majesté de la baie du Massachusetts en Nouvelle-Angleterre, à l’honorable Conseil de Sa Majesté et à la Chambre des représentants de ladite province réunis en cour générale à Boston, avril 1760.
Le mémorial de John Mius, un ancien habitant du cap Sable, mais résidant maintenant à Methuen, montre humblement.
Que votre mémorialiste, éprouvant beaucoup de difficultés et d’inconvénients dans le lieu de sa résidence (ce qui lui vaut d’être très à la charge des selectmen), il a envoyé sa pétition à cette grande et honorable cour lors de sa dernière session. Dans cette pétition, il désirait être transféré avec sa famille de Methuen à la ville de Gloucester. Là, pour subsister avec sa famille, sans aucune aide ou assistance de ce gouvernement, il n’y avait qu’une maison pour y habiter à Gloucester. Comment se fait-il de l’ordonnance de cette grande et sage cour sur ladite pétition que le pétitionnaire a la liberté de se déplacer lui-même et sa famille de la ville de Methuen à la ville de Gloucester, mais qu’il est obligé de subvenir à ses besoins après ce déménagement sans aucune aide du gouvernement. Maintenant, votre mémorialiste conçoit humblement que, comme il a une grande famille et que certains d’entre eux sont petits et sans défense, une maison confortable pour habiter à Gloucester coûterait beaucoup moins cher au gouvernement que ce que la plupart des gens de ma campagne leur ont accordé selon leurs circonstances. Votre mémorialiste prie humblement Votre Excellence et Vos Honneurs de bien vouloir dans votre sagesse de réexaminer son cas et ses circonstances et d’ordonner ainsi que je puisse avoir une maison pour habiter à Gloucester fournie aux frais de la province, afin qu’avec un travail acharné et de l’industrie, je puisse subsister moi-même et ma famille sans aucune autre charge pour le gouvernement et votre mémorialiste (comme par devoir) priera toujours,
Test. Ebenezer Barker
John + Mius (his mark) In the House of Representatives, April 17, 1760 Read and in answer ordered to the Selectmen of Gloucester be directed to procure a suitable house for the petitioner at the cost of the Province. Sent up for concurrence, J. White, Speaker. In Council, April 19, 1760, read and concurred, A. Oliver, Secretary. Consented to, T. Pownall Pagaes 346 and 347 June 24, 1760 Essex SS.[4]
En 1761, ils étaient à Salem, Massachusetts, avec les enfants suivants :
1. Margaret, 23 ans 2. « Hénoch » 21 ans 3. Laurence, 19 ans 4. Jno (Jean) 17 ans 5. Charles, 11 ans 6. Maria, 7 ans 7. Paul, 4 ans 8. Susan, 2 ans[5]
Marie-Josèphe meurt à Salem, quelque temps avant 1763. Jean Baptiste retourna en Acadie, dans ce qui est aujourd’hui le comté de Yarmouth, avec quelques-uns de ses enfants, juste avant la Révolution américaine. Bien qu’il soit mort à Hubbard’s Point, peut-être chez sa belle-fille, il a peut-être accompagné son fils Jean-Baptiste II à Quinan. Deux autres fils s’installèrent à Quinan, Laurent et Paul. [6]
« De ceux qui ont été emmenés au Massachussetts, il n’y a aucun doute qu’ils sont tous retournés dans le comté de Yarmouth à l’été et à l’automne de 1766, et leur postérité, s’il y en a une, se trouve encore, soit dans les comtés de Yarmouth ou de Digby. Nous avons les registres des fils de Joseph, mais de Charles, de François et de Jean-Baptiste, nous n’avons qu’un Paul, dont le nom se retrouve dans les deux familles de François et de Jean-Baptiste.
Pour aller plus loin :
L’EXIL ACADIEN AU MASSACHUSETTS https://www.sec.state.ma.us › pdfs › Acadien-ExhibitPDF
Acadiens du Massachusetts : L’exil : la maison ancestrale acadienne http://www.acadian-home.org › acadiens-massachusetts
L’espoir et le désespoir des exilés acadiens, 1755-1766 https://www.newenglandhistoricalsociety.com/hope-despair-acadian-exiles-1755-1766/
Sources
↑ Archives de la Nouvelle-Écosse : Les Acadiens : le souvenir d’une paroisse acadienne : les registres de Saint-Jean-Baptiste, Annapolis Royal, 1702-1755 : Enregistrement de mariage pour Jean Baptiste Myus et Marie Joseph Suret : RG 1 Vol. 26a p.143 : Consulté en ligne le 29 mai 2016 à l’adresse : Enregistrement de mariage
↑ http://lucieslegacy.blogspot.com/2009/04/?m=0
↑ http://lucieslegacy.blogspot.com/2009/04/?m=0
↑ http://lucieslegacy.blogspot.com/2009/04/?m=0
↑ D’après la généalogie des Acadiens de H. L. d’Entremont
↑ Histoire du cap Sable
© L’héritage de Lucie, Lucie LeBlanc Consentino, Maison ancestrale acadienne et canadienne-française http://lucieslegacy.blogspot.com/2009/04/?m=0
Descendants de Philippe Mius D’Entremont, p. 137. http://www.genealogy.com/ftm/a/r/c/Raymond-J-Arcement/BOOK-0001/0003-0009.html
White, Stephen A., Patrice Gallant et Hector-J Hébert. Dictionnaire généalogique des familles acadiennes. Moncton, N.-B. : Centre d’études acadiennes, Université de Moncton, 1999, imprimé, 1208.
Association des Mius ( Muise, Meuse ) de la Nouvelle-Ecosse Août 2004
« La Famille Surette de la Pointe Pinkney » offert par la famille Surette, généalogiste des années 1970 à John Francis Surette-Riley.
Histoire du Cap Sable ; Histoire de Quinan, C. J. d’Entremont.
Source originale : Exilés acadiens dans les colonies par Janet Jehn, pages 179 à 188 inclusivement. Bona Arsenault, Archives de l’État du Massachusetts.
http://www.acadian-home.org/acadians-massachusetts.html
http://www.acadian-home.org/acadians-massachusetts-2.html
Collection H. Léander d’Entremont : microfilms, Carnets/Cahiers 1-27, microfilms/2001.97-f5-A_26.pdf, # 26, p. 5, 7, 14, 24, 25, 31, 37, 41. Les Archives père Clarence d’Entremont, Musée des Acadiens des Pubnicos, https://museeacadien.ca/fonds/cahiers-1-27/ [Le téléchargement des fichiers PDF ne fonctionne plus à partir de février 2021]
http://wc.rootsweb.ancestry.com/cgi-bin/igm.cgi?op=GET&db=davilia1&id=I109780
http://www.danielscheer.com/family/pedigree.php?personID=I22483&tree=Scheer
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