Biographie Gareau Alice



Biographie Gareau Alice

Avis de décès
Alice (Gareau) Martin
1922-2018

À Terrebonne, le 9 septembre 2018, à l'âge de 96 ans, est décédée Mme Alice Gareau, épouse de M. Edgar Martin.  Outre son époux, elle laisse dans le deuil ses enfants Gilles (Huguette), Marie (Gilbert), Pierre (Hélène), ses petits enfants Martin et Stéphanie, ses arrière-petites-filles Emy, Maé, Lyli-Rose ainsi que plusieurs autres parents et amis.

Les funérailles auront lieu samedi le 15 septembre à 11 heures en l'église St-Louis de France, Terrebonne, suivies de l'inhumation au cimetière de Terrebonne . Heures des visites: jeudi de 19h à 22 h, vendredi de 14h à 17h et de 19h à 22h et samedi dès 9h.

Elle sera exposée au: Salons funéraires Guay 756 St-Louis Terrebonne

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La Revue Le Trait d'Union
Alice Martin, bénévole fidèle

Durant ses temps libres, Mme Martin aime particulièrement lire dans un petit coin de la cuisine qu’elle s’est créé.

Alice Martin, bénévole fidèle par Pénélope Clermont

Mardi 18 décembre 2012

Lorsque les Filles d’Isabelle de Terrebonne ont fêté leur 60e anniversaire en octobre, le journal La Revue a appris qu’une des membres œuvrait au sein de l’organisme depuis ses débuts. Nous avons donc entrepris de contacter cette fidèle bénévole afin de lui rendre hommage. Au bout du fil, Alice Martin était flattée, mais quelque peu gênée de cette attention soudaine. Ce sera fait en toute simplicité, lui avons-nous promis.

C’est dans sa demeure qu’Alice Martin, accompagnée de son mari des 62 dernières années, Edgar Martin, nous a accueillis. Du haut de ses 90 ans – elle aura 91 ans le 16 janvier –, elle n’est plus en mesure de se déplacer comme avant, mais elle ne manque pas pour autant d’énergie. Avec bonne humeur, elle a fait rejaillir ses souvenirs.

Née à Terrebonne en 1922, l’année du feu ayant ravagé le Vieux-Terrebonne, Alice Martin, nommée Gareau à la naissance, est la 13e d’une famille du même nombre. Si 13 enfants peuvent paraître beaucoup, ce n’est rien à côté des 26 enfants que compte la famille de son mari, lui aussi né à Terrebonne. «Nous sommes les deux plus grosses familles de Terrebonne», souligne l’homme avec fierté.

Les deux Terrebonniens, qui habitaient sur la rue Saint-Louis et qui ont chacun étudié au couvent des sœurs de la Congrégation de Notre-Dame et au Collège Saint-Louis, se sont rencontrés durant la Deuxième Guerre mondiale pour se fréquenter pendant quelques années. «On a profité de notre jeunesse!» lancent-ils avec humour. Mariés en 1950, ils ont eu trois enfants. Ils sont aujourd’hui grands-parents deux fois et arrière-grands-parents trois fois.

«J’aimais faire n’importe quoi»

Peu de temps après son mariage, Mme Martin a fait son entrée dans les Filles d’Isabelle, mouvement fondé en 1897 dans le Connecticut. «La fondatrice du cercle de Terrebonne, Mme Charbonneau (Mme Gabriel Charbonneau), était ma voisine et elle m’a incitée à m’impliquer», résume la bénévole.

Alors qu’elle n’agissait au départ que comme simple membre du groupe de 52 femmes, celle qui avait déjà eu son premier enfant à l’époque prenait part aux nombreuses activités qu’organisait l’organisme. «On vendait des fleurs, on faisait des parties de cartes et des bingos, se rappelle-t-elle. Et puis, l’argent qu’on amassait, on le redonnait à la communauté.»

Au fil des ans, Mme Martin a pris du galon. «J’ai monté tranquillement. Je suis devenue vice-régente. Je ne voulais pas être régente parce que je ne pouvais pas me déplacer toute seule. Je n’avais pas d’auto et je ne savais pas conduire, indique la femme dévouée. J’aimais faire n’importe quoi. On organisait des parties de cartes à 50 sous, il y avait un lunch après et on quêtait des cadeaux aux compagnies. […] Une année, on a fait un souper du bon vieux temps. Un gros souper canadien. On avait rempli le gymnase du Collège Saint-Sacrement.»

Elle avoue maintenant regretter le temps où les Filles d’Isabelle comptaient un plus grand nombre de membres. «Aujourd’hui, on n’est plus beaucoup. Dans ce temps-là, on était pas mal. Il a même fallu démarrer un cercle à Mascouche», précise-t-elle.

Selon un texte portant sur le 60e anniversaire du cercle écrit par l’historien Claude Martel et publié dans le journal La Revue le 17 octobre dernier, en 1977, le cercle de Terrebonne comptait 162 membres, période lors de laquelle celui de Mascouche a été fondé.

Bénévole avec emplois

Bénévole une très grande partie de sa vie, pour ne pas dire toute sa vie, Mme Martin a aussi travaillé au cours de celle-ci, notamment durant la guerre. «J’ai fait des munitions dans une usine», cite-t-elle en exemple. Une fois les enfants plus autonomes, elle a aussi été préposée à l’Hôpital Saint-Louis.

Toujours bénévole pour les Filles d’Isabelle, la femme enjouée se contente aujourd’hui de faire des appels auprès des membres, puisqu’elle n’est plus en mesure de se déplacer.

Eh voilà, Mme Martin, c’est terminé! En espérant que cela n’aura pas été trop gênant. Bonne et heureuse année à vous!

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Un peu plus d’Alice Martin

Quel souvenir retenez-vous du cercle des Filles d’Isabelle de Terrebonne? Le pèlerinage qu’on allait faire au Cap-de-la-Madeleine chaque année. J’y suis toujours allée. J’y vais même encore avec mon mari tous les ans.

Qu’aimez-vous faire dans vos temps libres? Je fais la popote, le lavage. J’aime beaucoup la lecture aussi. J’ai une amie qui a une bibliothèque et qui me prête des livres. J’aime Louise Tremblay-D’Essiambre et ses séries sur l’histoire de Montréal. 

Quels sont vos plus beaux souvenirs de Noël? Aller à la messe de minuit et réveiller les enfants en revenant. Ça a toujours été beau. Mais on fête plus le jour de l’An dans la famille.

Le bonheur, c’est quoi pour vous? C’est lui. (Elle pointe son mari, placé derrière elle.) S’il n’était pas là, je ne serais pas ici non plus. Il est bien important et il le sait.

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