Biographie Grenier Lionel
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Lionel Grenier, grand Optimiste
Mercredi 27 décembre 2006 Mélanie Savage
BÉNÉVOLE DE L’ANNÉE
C’est un hommage à titre posthume que La Revue décerne à Lionel Grenier en le nommant "Bénévole de l’année 2006". Décédé le 21 septembre à l’âge vénérable de 90 ans, M. Grenier a passé une grande partie de sa vie à offrir généreusement de son temps à diverses causes, et ce, jusqu’à peu de temps avant son décès.
Homme d’affaires aguerri, fondateur du Groupe Automobile Grenier, Lionel Grenier a toujours trouvé temps et énergie pour donner à la communauté. En effet, il soutient depuis les débuts, soit depuis 2000, la Fondation Bon Matin Jeannine Cosette, qui sert des collations aux élèves de l'école primaire Saint-Louis de Terrebonne. Homme loyal et fiable, M. Grenier aura aussi appuyé Jeannine Cossette, jusqu’à tout récemment présidente de la Société canadienne du cancer, section des Moulins, dans plus d’une activité bénéfice.
Un grand Optimiste
Or, c’est principalement à titre d’Optimiste que Lionel Grenier s’est fait connaître dans le milieu communautaire. Il participe à la fondation du Club Optimiste de Terrebonne en 1965. Il est directeur de la fondation d'autres clubs en 1967 et on le choisit comme président du club en 1969-1970. Au niveau du district, il est lieutenant-gouverneur en 1971-1972, puis gouverneur en 1973-1974. Au niveau international, il est élu au comité des relations publiques en 1974-1976 et au poste de vice-président pour l'année 1976-1977. M. Grenier couronne à Kansas City, le 30 juin 1979, sa carrière dans l'organisation Optimiste en étant élu président de l'Optimist International pour l'année 1980-1981. Il est le premier président canadien-français du mouvement Optimist International. Lionel Grenier a ouvert la voie à de nombreux compatriotes, qui ont pris la relève pour soutenir la jeunesse et l’aider à se développer.
Pour M. Grenier, l’Optimiste a été une révélation dans sa vie. "Faire partie du Club Optimiste m’a changé, et pour le mieux. J’ai pu réviser ma façon de vivre. Même ma santé s’en est mieux portée. Cela m’a aidé à élever ma famille en me montrant le comportement à adopter face aux jeunes, tous différents et toujours changeants. J’ai acquis une philosophie de pensée positive et j’ai exclu de mon vocabulaire le mot "problème"", confiait-il en octobre 1980 dans la revue "The Optimist".
Si Lionel Grenier s’est un jour senti inspiré par les Optimistes et les jeunes, aujourd’hui, même après son décès, c’est lui qui, par son bénévolat jusqu’à un âge bien avancé, inspire la communauté.
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