Biographie Sauvage Marie-Louise



Biographie Sauvage Marie-Louise

1) Jean-Baptiste Boyer (1778-1824), fils de Pierre Boyer et de Catherine Souchereau dit Langoumois, s'est marié le 21 février 1803 à Oka à Marie-Louise (sans nom de famille) dans le registre paroissial. L’acte de mariage indique qu'elle est la fille de Josephe Lasawanik, sauvagesse du Grand Portage. Témoins au mariage : Pierre Boyer, père de l’époux; Vital Bertrand, Laurent ____, Jacques Leclerc

2) Jean-Baptiste Boyer et Marie-Louise ont fait un contrat de mariage auprès du notaire Jean-Baptiste H. Deguire en date du 18 février 1803, minute 911, où l'on apprend que Marie-Louise Leclerc, mineure, est la fille naturelle de Jacques Leclerc, sans mention du nom de la mère. Voir note 7.

J'ignore qui sont les parents de ce Jacques Leclerc.

3) Quelques actes notariés plus loin, Jacques Leclerc fait un don de terre à Rigaud (à Rivière-à-la-Graisse), à son gendre Jean-Baptiste Boyer, et un échange de terre à Vaudreuil.

4) Revenons à Jacques Leclerc: le 26 janvier 1803, minute 890, 1 mois avant le mariage de sa fille Marie-Louise, Jacques Leclerc fait faire son testament auprès du même notaire Deguire. Jacques Leclerc est déclaré voyageur et résidant au village du Lac des Deux-Montagnes, et donne à sa fille Marie-Louise Leclerc, du même village (il faut comprendre Oka, la mission du lac) une terre qu'il donnera ensuite à son futur gendre, Jean-Baptiste Boyer. Jacques Leclerc déclare que Louise est sa fille naturelle qu'il a eue avec Matouadjioinonkcois qui signifie en français "un rapide qui fait du bruit". Le testament sera annulé puis remplacé par les actes de donation cités plus haut. (Les linguistes pourraient dire de quelle nation il s'agit).

5) Jacques Leclerc refait un autre testament, toujours chez le notaire Deguire, en date du 13 avril 1803, minute 974, un mois après le mariage de Jean-Baptiste Boyer & Marie Louise. Il est toujours déclaré voyageur mais résidant de Vaudreuil. Cette fois-ci il nomme comme exécuteur testamentaire Marie-Josephte Leclerc, sa fille naturelle, "née au Grand Portage d'une sauvagesse nommée Anliconce (plutôt illisible, incertaine que ce soit un l) qui signifie en français "petit castor" " et qu'il fera "descendre" du grand portage. Il lui lègue aussi une terre au Nord-Ouest de la Rivière-à-la-Graisse à Rigaud.

6) Marie Louise dite Guimont est décédée le 24 et inhumée le 26 mai 1820 à St-Michel de Vaudreuil. Le prêtre note qu'elle était âgée de 34 ans et qu'elle était l'épouse de Jean Baptiste Boyer dit Germain, aubergiste. Par déduction Louise est donc née vers 1786.

7) Jean Baptiste Boyer fait faire l'inventaire après décès de Marie Louise par le notaire Frédéric-Eugène Globensky le 19 mars 1821, minute 1090 (disponible en ligne à BAnQ). Dans la section de l'inventaire des papiers, il indique la pièce #1 et laisse un grand espace vide, puis saute à la pièce #2, qu'il décrit abondamment, et ainsi de suite. Normalement, la pièce #1 correspond souvent au contrat de mariage. Le notaire aurait-il jugé préférable de taire cette pièce car elle indiquait le nom du père de Marie-Louise? Ce père qui semble avoir plutôt endossé sa responsabilité. Toute sa vie, lors des baptêmes de ses enfants (voir PRDH), cette Louise n'aura jamais eu la faveur d'avoir un nom de famille de la part du curé de Vaudreuil...

8) Jean-Baptiste Boyer, veuf de Marie Louise dite Guimont, se remarie à Marie Charles, le 24 novembre 1823 à Vaudreuil.

Recherche faite par Anne Lemay

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