Biographie Bergeron Wilfrid
Wilfrid et Mary, travaillant dans les manufactures aux États-Unis, se rencontrent et se marient le 3 juillet 1881, à Brandfort, Manchester. Ils viennent s’installer à St-Didace, Petit Portage, comté de Maskinongé. Après 34 années de mariage, soit en 1915, avec leurs 11 enfants survivants, ils décident de venir à St-Eugène-de-Guigues. Le voyage se fait en train jusqu’à Haileybury et on traverse le lac Témiscamingue en chaland. L’équipement se veut rudimentaire. La famille s’établit sur une ferme à environ 3 milles au sud du village. Ils y vivent simplement, sans richesse car une terre de côtes et de sable ne donne pas toujours les résultats escomptés. Par contre l’accueil, la charité et la dignité font toujours partie de l’esprit familial. Il y a toujours à manger pour ceux et celles qui arrivent.
La mère très pieuse, inculque le sens de la prière à ses enfants. La maladie et des handicaps divers les frappent. Leur confiance inébranlable en Dieu s’enracine plus profondément. N’oublions pas la délicatesse de Mary qui, pendant 53 ans, prend soin de son fils Alphonse, paralysé à 15 ans.
Wilfrid ayant étudié quelque peu le droit aux États-Unis, est très attiré par la loi et ses nuances. Il devient une personne de références dans des situations délicates.
Pour aider la famille, les garçons vont aux chantiers l’hiver et travaillent sur la ferme l’été. Ils trouvent le moyen de pratiquer leur sport favori : le baseball. Ils lègueront l’amour de ce sport à leur progéniture.
Wilfrid et Mary demeurent quelques années au village dans la maison de Marielle Bourdon et Normand Roy actuellement, pour venir finir leurs jours avec Albert et sa famille en campagne.
Wilfrid trépasse le 29 décembre 1945, à 85 ans et Mary quitte les siens, le 18 novembre 1947, à 83 ans, à St-Eugène-de-Guigues. La nombreuse et valeureuse descendance qui se retrouve un peu partout au Canada et aux États-Unis, ne se compte plus.
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