Biographie Tache Joseph-Charles



Biographie Tache Joseph-Charles

TACHÉ, JOSEPH-CHARLES (baptisé Charles-Joseph), médecin, homme politique, journaliste, fonctionnaire et écrivain, né le 24 décembre 1820 dans la paroisse Saint-Louis, à Kamouraska, Bas-Canada, fils de Charles Taché, commerçant, et de Louise-Henriette de Labroquerie (Boucher de La Broquerie) ; le 1er juillet 1847, il épousa à Rimouski, Bas-Canada, Françoise Lepage, et ils eurent six enfants dont trois moururent en bas âge ; décédé le 16 avril 1894 à Ottawa.

      Joseph-Charles Taché est le neveu de sir Étienne-Paschal Taché* et le frère aîné de Mgr Alexandre-Antonin Taché. Il vient d’avoir cinq ans lorsque meurt son père. Sa mère et ses deux frères cadets s’en vont alors vivre au manoir familial à Boucherville, et lui demeure à Kamouraska, chez son oncle, Jean-Baptiste Taché, devenu son tuteur. À l’automne de 1832, il entre au petit séminaire de Québec. Il se trouve condisciple de Pierre-Joseph-Olivier Chauveau*, aux côtés de qui il entreprendra ses carrières politique et littéraire. En avril 1840, sans terminer sa classe de rhétorique, il abandonne ses études, car les contraintes du pensionnat lui sont devenues insupportables. Après avoir passé le reste de l’année à ne rien faire, il entreprend en janvier 1841 l’étude de la médecine et reçoit son diplôme le 16 novembre 1844.

      Après quelques mois d’internat à l’hôpital de la Marine et des Émigrés, à Québec, Taché s’installe à Rimouski. C’est une région de choix pour celui que certains de ses amis appelleront « l’Iroquois », pour cet homme passionné de liberté, de grands espaces à explorer et de nature (hommes et choses) à l’état sauvage. Pendant ses 12 années de pratique médicale dans cette région, il visitera plusieurs fois les chantiers forestiers de l’arrière-pays et les petites agglomérations éparpillées sur les côtes de l’estuaire du Saint-Laurent. Il fréquentera également avec beaucoup de sympathie et d’intérêt les Indiens qui, à cette époque, viennent encore camper à l’embouchure des grandes rivières du bas Saint-Laurent. Il recueillera auprès de tous ces gens les traits culturels et les récits, légendaires ou historiques, qu’il transcrira plus tard dans ses œuvres proprement littéraires.

      Taché devient vite populaire dans ce coin de pays. Le 24 janvier 1848, à 27 ans, il est élu sans opposition député de Rimouski à l’Assemblée législative de la province du Canada. Partisan de Louis-Hippolyte La Fontaine*, il se considère comme un patriote engagé et « enragé ». De fait, encore étudiant, en 1842, il avait pris une part active à la fondation de la Société Saint-Jean-Baptiste de Québec et, en 1844, il avait été l’un des orateurs au banquet de clôture des fêtes de la Saint-Jean à Québec. De plus, tel Jean Guilbault, l’un des héros du roman de son ami Chauveau, à qui il a probablement servi de modèle, il s’était fait un devoir de porter uniquement des vêtements manufacturés au pays, refusant obstinément, par patriotisme, – de recourir à des produits importés d’Angleterre.

      Bien qu’il n’ait pas atteint la notoriété politique de son oncle Étienne-Paschal, Taché fut néanmoins un parlementaire largement respecté et reconnu pour la richesse de ses idées politiques et pour la qualité de ses interventions, souvent percutantes, toujours soigneusement documentées.

      Comme Taché représente une circonscription excentrique et difficile d’accès, il semble naturel qu’il se soit d’abord intéressé à l’amélioration et au développement des transports. Dès 1850, il présente au commissaire des Travaux publics, William Hamilton Merritt*, un rapport pour soutenir les propositions qu’il a faites en vue d’améliorer les communications maritimes et terrestres. Il veut rendre plus sécuritaire et accessible le transport des passagers et du fret sur le fleuve ; il cherche également à améliorer les liaisons routières le long de la côte ainsi qu’entre le Bas-Canada et le Nouveau-Brunswick. De telles interventions le conduisent bientôt à présider le comité parlementaire chargé d’étudier le projet de loi qui vise à « régler le pilotage dans le port de Québec et au-dessous », épineux problème qui n’est résolu d’une façon définitive qu’en 1860 par le regroupement des pilotes du Saint-Laurent en une entité juridique. L’intervention de Taché est aussi décisive dans le tracé du chemin de Témiscouata qui, à partir de 1856, remplace le chemin du Portage pour relier le Bas-Canada au Nouveau-Brunswick. On lui doit enfin une autre voie de communication, appelée aujourd’hui le chemin Taché, réalisation partielle, par tronçons détachés, d’une route qu’il souhaite déjà dans son rapport de 1850 et dont il trace les plans vers 1855. Cette route, parallèle au chemin du Roy, mais plusieurs milles à l’intérieur des terres, devait traverser les forêts du Bas-Saint-Laurent pour ainsi les ouvrir à la colonisation.

      Taché tient également un rôle de premier plan durant les débats sur l’abolition de la tenure seigneuriale [V. Lewis Thomas Drummond*]. Partisan du maintien du régime, il n’en reconnaît pas moins certains abus et l’urgence d’apporter des correctifs. Pour contrer le projet de loi ministériel, il prépare son propre projet, qu’il édite en brochure et qu’il présente à l’Assemblée au début de la session parlementaire de 1854. Il en a fait au préalable la promotion pendant plusieurs mois auprès des députés du Bas-Canada. Mais les réformes qu’il propose, encore trop favorables aux seigneurs, ne sont pas de nature à faire taire les récriminations croissantes des censitaires qui viennent de porter au pouvoir le ministère de sir Allan Napier MacNab* et d’Augustin-Norbert Morin*.

      La position de Taché dans cette affaire fait chuter sa popularité auprès de ses électeurs. Après avoir été élu à l’unanimité en 1848 et 1851, il frôle la défaite au scrutin de 1854. Dès lors, l’hostilité des « rouges » ne fait que grandir, attisée d’ailleurs par Taché lui-même qui ne déteste pas la bataille et dont la verve caustique ne manque pas une occasion de faire mal aux champions du parti de la démocratie. Témoigne de cette verve la Pléiade rouge [...], qui paraît à Montréal en 1854, galerie de caricatures de ses adversaires politiques, tels Jean-Baptiste-Éric Dorion* et Charles Laberge*, que Taché publie avec Chauveau sous le pseudonyme de Gaspard Le Mage et qui à cette époque consacre son talent de pamphlétaire. Cependant, il continue de perdre du terrain dans sa circonscription. On exploite même contre lui la prestigieuse mission qu’il reçoit de représenter le Canada à l’Exposition universelle de Paris en 1855, mission fort bien remplie pourtant, au terme de laquelle Napoléon III le fait chevalier de la Légion d’honneur. Sensibles aux honneurs qui reconnaissent les talents de leur député, les Rimouskois lui réservent une belle réception à son retour de Paris. Cependant, on les a rendus plus sensibles encore aux inconvénients d’avoir un représentant qui s’occupe davantage de briller à l’étranger que de défendre leurs intérêts auprès du gouvernement. La rumeur d’une démission circule bientôt puis, afin sans doute de s’épargner l’humiliation d’une défaite à peu près certaine, Taché se retire en décembre 1856.

      Peu avant, Taché a été choisi pour diriger un nouveau quotidien, le Courrier du Canada, dont le premier numéro paraît le 2 février 1857. Réplique canadienne de l’Univers de Paris, ce journal a pour mission de combattre les idées libérales que propagent depuis quelques années les « rouges » dans l’Avenir. puis dans le Pays à Montréal et dans le National à Québec. Taché sera le Louis Veuillot canadien, notre « Veuillotule », comme le baptisent bientôt ses adversaires. Tout le désigne pour ce poste : ses convictions conservatrices ne font pas de doute, en politique comme en religion, et il les défend farouchement ; de plus, on a éprouvé, depuis le succès de la Pléiade rouge surtout, le pouvoir de sa plume. Il n’est pas novice en journalisme puisque, en plus d’écrire occasionnellement dans différents journaux, tels la Minerve et le Canadien, il a été, depuis son entrée à l’Assemblée, correspondant parlementaire pour l’Ami de la religion et de la patrie, de Québec.

      Le journal devient pour Taché une nouvelle tribune, peut-être plus utile encore que son pupitre de député, pour défendre les projets sociaux et politiques qui lui tiennent à cœur, tels la colonisation et le remplacement de l’Union. Dès les premiers numéros, et à plusieurs reprises par la suite, il prêche la colonisation comme un devoir patriotique et religieux. Selon lui, il est urgent d’ouvrir de nouveaux territoires à l’agriculture et d’en favoriser l’exploitation afin d’enrayer l’émigration vers les États-Unis, fatale hémorragie des forces vives de la « race ». On doit même tout mettre en œuvre pour inverser le courant ; il faut créer des conditions avantageuses pour que reviennent au pays ceux qui se sont expatriés faute de terres où s’établir, ou dans l’espoir de trouver en usine un travail apparemment plus agréable et plus rémunérateur que celui de la ferme, mais générateur d’une condition ouvrière étrangère à la vocation nationale et périlleuse pour la morale et la foi chrétiennes. À cette entreprise de salut national, il convient d’affecter une part importante des sommes que le gouvernement consacre à promouvoir l’immigration européenne.

      Il est un autre projet de salut national que Taché met tout son talent à défendre : la confédération des colonies anglaises d’Amérique. Comme La Fontaine et ses partisans, il a accepté, par pragmatisme politique, de travailler à tirer le meilleur parti possible de l’Union qu’on a imposée. Il n’a toutefois jamais cessé de dénoncer les injustices de ce régime et la menace qu’il représentait à moyen terme pour la survie de la nation canadienne-française. Par contre, il réprouve comme un danger encore plus grand, et plus certain, l’annexion à la république américaine, projet proposé par les libéraux démocrates, héritiers de Louis-Joseph Papineau*. Ce qu’il faut, selon lui, c’est un régime politique qui reconnaisse l’identité canadienne-française et qui lui donne l’autorité politique nécessaire de même que les ressources pour se développer, tout en créant au nord des États-Unis un pays assez puissant pour n’être pas écrasé par son voisin et pour se libérer bientôt de la tutelle britannique. Ce régime, c’est l’union fédérale de toutes les colonies anglaises de l’Amérique du Nord, de Terre-Neuve jusqu’aux territoires de la baie d’Hudson et du Nord-Ouest. Taché expose son projet dans une série d’articles qui paraissent dans le Courrier du Canada du 7 juillet au 23 octobre 1857 et qui seront réunis et publiés en volume l’année suivante. Il n’est pas le premier à mettre de l’avant le régime fédératif, mais il est sans doute celui qui, avant la conférence de Québec de 1864, a présenté le projet le plus documenté, le plus détaillé et le mieux articulé. Il appuie ses propositions constitutionnelles sur une analyse sérieuse de la réalité économique et sociologique de chaque colonie ou territoire, et il énonce avec clarté les principes politiques qui inspirent les clauses du pacte confédératif proposé. L’essentiel de son projet se retrouve sur la table de la conférence de Québec, et il serait juste qu’on reconnaisse davantage la part qui lui revient dans l’élaboration de la constitution de 1867.

      Bien que marquant et hautement apprécié, l’engagement de Taché au Courrier du Canada prend fin le 31 octobre 1859. Peut-être que la rédaction d’un quotidien tient trop captif ce « voyageur » de tempérament. Quelques jours plus tard, il assume les fonctions d’inspecteur des asiles et des prisons de la province du Canada. Il ne renonce pas pour autant à mettre sa plume au service de la cause nationale ; seulement, son patriotisme l’oriente désormais vers l’édification d’une littérature nationale. Il est profondément convaincu de l’importance des écrits poétiques et romanesques, de cette littérature « légère » qui, pour certains de ses anis, comme Antoine Gérin-Lajoie*, n’est qu’un passe-temps à côté d’une production littéraire scientifique, plus sérieuse et plus urgente. Pour Taché, au contraire, la fiction, ombre du surnaturel, est un besoin humain fondamental. « L’esprit de l’homme [...] ne peut pas plus vivre du réalisme que son âme des vérités naturelles qu’elle perçoit : il faut à l’un voyager dans l’inconnu, à l’autre se reposer dans la foi à des mystères. De là vient, pour notre imagination, le besoin de se nourrir de conceptions enchantées. La légende et le conte tirent de là leur charme. » Recueillir et transmettre aux générations futures les récits réels ou fictifs attachés aux lieux et aux habitants du pays devient un devoir patriotique. Ces récits constituent le fonds d’une littérature nationale. « Comme des souvenirs de famille qu’on se redit au coin du feu, [ils] ne servent pas peu à entretenir au sein des peuples l’esprit national et à fortifier chez eux l’instinct de conservation. La religion, la langue et les souvenirs sont les éléments principaux qui constituent la nationalité. »

      Ces convictions font de Taché l’un des artisans les plus actifs de la fondation en 1861, puis du maintien pendant quatre ans, des Soirées canadiennes ; recueil de littérature nationale, revue qui paraît à Québec et est explicitement vouée à l’édification d’une littérature nationale ainsi qu’à la mise en valeur du patrimoine folklorique canadien. C’est cette revue qui publie pour la première fois presque toutes ses œuvres littéraires : quelques poèmes, ainsi que Trois légendes de mon pays : l’Îlet au Massacre ou l’Évangile ignoré ; le Sagamo de Kapskouk ou l’Évangile prêché ; le Géant des Méchins ou l’Évangile accepté, en 1861, puis une quatrième légende, le Braillard de la montagne, en 1864, et son ouvrage le plus considérable et le plus connu, Forestiers et Voyageurs ; étude de mœurs, en 1863, description tantôt documentaire tantôt romancée de la vie quotidienne des bûcherons et des « voyageurs » dans les forêts de l’arrière-pays de Rimouski ou dans celles de l’Outaouais et du Nord-Ouest.

      La production littéraire de Taché est pour longtemps interrompue, en août 1864, par sa nomination au poste de sous-ministre de l’Agriculture et des Statistiques, département très important dont relevait également la santé publique. C’est seulement une vingtaine d’années plus tard, soit en 1885, qu’il trouvera le moyen de publier à Montréal, incorporées à une monographie intitulée les Sablons (île de Sable), trois nouvelles légendes : le Moine des sablons, le Régicide et la Dame au doigt sanglant. Il en fera paraître une dernière, la Légende du lac Caché, dans le Courrier du Canada du 22 juin 1889.

      La dernière et la plus longue carrière de Taché, celle de haut fonctionnaire à Ottawa pendant 24 ans, lui permet encore moins d’intervenir publiquement dans les débats politiques (quoique sa correspondance privée ne laisse aujourd’hui aucun doute sur la permanence de ses intérêts et de son influence dans ce domaine). En dehors de ses fonctions d’organisation et de gestion, il s’applique de préférence à des études de nature scientifique, liées aux préoccupations de son ministère : des études en géographie physique et humaine, en archéologie aussi bien qu’en hygiène et en physiologie. De cette période, sa réalisation la plus remarquable est sans conteste le recensement de 1871, dont il a déterminé le contenu, la forme et la procédure. Cette compilation a fait l’objet d’éloges à l’étranger comme au Canada et demeure pour les chercheurs une source inestimable de renseignements dignes de foi.

      Personnalité de premier plan auprès de ses contemporains, souvent signalé de son vivant pour l’ampleur de ses connaissances et la valeur de ses diverses contributions à l’essor national, Joseph-Charles Taché ne mérite pas l’oubli dans lequel il est aujourd’hui tombé. Ce serait justice que de nouvelles études lui donnent la place qui lui revient dans l’histoire politique et littéraire du Canada, dans le développement de l’enseignement scientifique au Québec, dans l’éveil, très actuel, aux valeurs culturelles authentiques et irremplaçables que constituent la tradition orale populaire et les objets témoins de la vie quotidienne des générations passées.

Jean-Guy Nadeau

Joseph-Charles Taché est l’auteur de : « le Rapport Taché [sur les transports] », dans Canada, prov. du, Assemblée législative, App. des journaux, 1850 (repris intégralement dans la Rev. d’hist. du Bas Saint-Laurent (Rimouski, Québec), 6 (1979–1980) : 31–38 ; De la tenure seigneuriale en Canada et Projet de commutation (Québec, 1854) (publication commencée dans le Canadien, 5 avril 1854) ; Catalogue raisonné des produits canadiens exposés à Paris en 1855 (Paris, 1855) ; Esquisse sur le Canada considéré sous le point de vue économiste (Paris, 1855) (une partie fut publiée dans le Journal de Québec, 23–27 oct. 1855) ; Des provinces de l’Amérique du Nord et d’une union fédérale (Québec, 1858) (paru aussi dans le Courrier du Canada, 7 juill.–23 oct. 1857 ; analysé par L. F. S. Upton dans « The idea of confederation : 1754–1858 », le Bouclier d’Achille : regards sur le Canada de l’ère victorienne, W. L. Morton, édit. (Toronto et Montréal, 1968), 200–202) ; The board of inspectors of asylums, prisons and hospitals and its accusers ; letter of Mr. J. C. Taché, chairman of the board ; re-printed from the Morning Chronicle (Québec, 1864) ; Mémoire sur le choléra ([Ottawa], 1866) ; The Canadian census of 1871 ; remarks on M. Harvey’s paper published in the February number of The Canadian Monthly (s.l., 1871) ; la Mouche ou la Chrysomèle et les moyens d’en combattre les ravages (Montréal, 1877) ; les Asiles d’aliénés de la province de Québec et leurs détracteurs (Hull, Québec, 1885).

      ANQ-BSLG, CE1-6, 1er juill. 1847.— ANQ-Q, CE3-3, 24 déc. 1820.— ASQ, Fonds H.-R. Casgrain, Sér. O, no 445.— Canada at the Universal Exhibition of 1855 (Toronto, 1856).— Lettres à Pierre Margry de 1844 à 1886 (Papineau, Lafontaine, Faillon, Leprohon et autres), L.-P. Cormier, édit. (Québec, 1968).— [F.-]E. Rameau de Saint-Père, « Une lettre de M. Rameau ; centenaires, recensements, Lamothe-Cadillac », Rev. canadienne, 19 (1883) : 14.— Le Courrier de Saint-Hyacinthe (Saint-Hyacinthe, Québec), 19 avril 1894.— La Minerve, 12 mars 1885.— L’Opinion publique, 15 févr. 1872.— La Presse, 28 janv. 1899.— J. Hamelin et al., la Presse québécoise, 1 : 215.— Jacqueline Vézina, « Bio-bibliographie de M. Joseph-Charles Taché, ex-député ministre de l’Agriculture » (thèse de bibliothéconomie, univ. de Montréal, 1945).— Julienne Barnard, Mémoires Chapais ; documentation, correspondance, souvenirs (4 vol., Montréal et Paris, 1961–1964).— Éveline Bossé, Joseph-Charles Taché (1820–1894), un grand représentant de l’élite canadienne-française (Québec, 1971).— H.-J.-J.-B. Chouinard, Fête nationale des Canadiens français célébrée à Québec en 1880 : histoire, discours, rapport [...] (4 vol., Québec, 1881–1903).— P.-G. Roy, la Famille Taché (Lévis, Québec, 1904).— Philippe Sylvain, « Libéralisme et Ultramontanisme au Canada français : affrontement idéologique et doctrinal (1840–1865) », leBouclier d’Achille, 111138, 220–255.— J.-C. Bonenfant, « les Projets théoriques de fédéralisme canadien », Cahiers des Dix, 29 (1964) : 71–87.— F.-Z. Decelles, « la Langue populaire dans les Forestiers et Voyageurs de J.-C. Taché », Soc. du parler français au Canada, Bull. (Québec), 5 (1906–1907) : 161–168.— T.-E. Hamel, « Joseph-Charles Taché », univ. Laval, Annuaire, 1894–1895 : 98–104.— Luc Lacourcière, « l’Enjeu des Anciens Canadiens », Cahiers de Dix, 32 (1967) : 223–254.— J.-G. Nadeau, « Joseph-Charles Taché : quelques aspects de sa contribution à l’histoire littéraire du Québec », Rev. d’hist. littéraire du Québec et du Canada français (Montréal), 3 (1981–1982) : 88–100.— Réjean Robidoux, « Fortunes et Infortunes de l’abbé Casgrain », Rev. de l’univ. d’Ottawa, 31 (1961) : 209–229 ; « les Soirées canadiennes et le Foyer canadien dans le mouvement littéraire québécois de 1860 ; étude d’histoire littéraire », 28 (1958) : 411–452.— [Joseph] Sylvain, « Ie Docteur Joseph-Charles Taché (1820–1894) », l’Écho du Bas St-Laurent (Rimouski), 8 mars 1935 : 1, 6.— Philippe Sylvain, « les Débuts du Courrier du Canada et les Progrès de l’ultramontanisme canadien-français », Cahiers des Dix, 32 : 255–278.— Armand Yon, « Un siècle d’opinion française : les Canadiens français jugés par les Français de France, 1830–1939 », RHAF, 18 (1964–1965) : 518.

Source: Dictionnaire biographique du Canada en ligne

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