Biographie Faribault Georges-Barthelemy
Né à Québec, le 3 décembre 1789, Georges-Barthélemi Faribault est le fils de Barthélemi Faribault, marchand, puis notaire, et de Marie-Reine Anderson.
Faribault étudie à l'école de John Fraser à Québec, puis fait un cours d'études secondaires. Après un stage de clerc à l'étude de Jean-Antoine Panet, il obtient sa commission d'avocat en 1810.
Faribault ne fait cependant pas carrière en tant qu'avocat. Dès l'été 1812, il occupe un poste à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada et trois ans plus tard, il est nommé greffier des comités et des papiers (archives parlementaires). Il devient traducteur français en 1828, puis greffier adjoint de la chambre en 1835, poste qu'il occupe jusqu'à sa démission en 1855.
Faribault est toutefois mieux connu pour son implication dans la conservation des archives et la recherche de nouveaux documents liés à l'histoire du Canada. Son poste de greffier lui donne le temps pour cette occupation, mais aussi l'accès à plusieurs documents, dont il sait tirer parti. De plus, il est fréquemment envoyé en France et en Angleterre par le gouvernement pour amasser de nouveaux documents concernant l'histoire du pays. Dès 1830, il commence un projet qui vise à la mise sur pied d'une collection et d'un catalogue d'ouvrages sur l'Amérique et le Canada. Dans les années 1840, le gouvernement commence à prendre conscience de l'importance de conserver et de protéger les archives. On demande alors à Faribault de produire un rapport sur cet enjeu. À la suite de l'incendie du parlement à Montréal en 1849, le fonctionnaire est également envoyé en Europe pour reconstituer la collection de la bibliothèque et des archives des deux chambres législatives. Il met plusieurs années à reformer le fonds qui est de nouveau détruit par les flammes en 1854.
Dès 1813, il est lieutenant du 6e bataillon d'infanterie légère.
Faribault est l'auteur de Catalogue d'ouvrages sur l'histoire de l'Amérique, et en particulier sur celle du Canada, de la Louisiane, de l'Acadie, et autres lieux: avec des notes bibliographiques, critiques et littéraires (1837) et d'Excursion à la Côte Nord, au-dessous de Québec: nouvel établissement aux Escoumains, anciens vestiges sur l'île aux Basques (1849).
Il est décédé à Québec, le 21 décembre 1866.
Il avait épousé à Québec, en 1821, Marie-Julie Planté, fille de Joseph-Bernard Planté, notaire et représentant du comté de Hampshire.
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