Biographie Fontaine Francois
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Acte de baptême de François Fontaine dit Périgny dans le registre de la paroisse de Saint-Félix-de-Kingsey
LES ANCÊTRES DE LA FAMILLE DE FRANÇOIS FONTAINE DIT PÉRIGNY
par son petit-fils
Jocelyn Fontaine, fils de Robert
Sieur Pierre Fontaine dit Bienvenu fut l'un des immigrants français venus en Nouvelle-France après la grande recrue de 1653 en France. Il arriva au Canada vers le printemps 1687. Pierre Fontaine est né le 26 février 1668 à ville d'Orléans, rue du Four à chaux, paroisse Saint-Laurent des Orgerils, autrefois de la province de l'Orléanais en France.
Jacques Fontaine, son père, était marchand de bois à Orléans. Pierre, fils de bourgeois commerçant, s'engagea comme soldat et, semble-t-il, participa à la guerre en Espagne à cette époque. Il fut nommé caporal de la Cie de Tourigny.
L'une des raisons, semble-t-il, de son départ de France pour la terre nouvelle fut les mauvais salaires payés aux soldats. La famine qui sévissait en Europe et les guerres qui l'appauvrissaient étaient certes de bonnes raisons qui favorisaient l'immigration de beaucoup de Français. Donc, Pierre vint en Nouvelle-France, tenté par un avenir meilleur, comme des centaines d'autres compatriotes.
Pierre se maria une première fois le 13 avril 1692 à Verchères avec Marguerite Anrhiaume. Marguerite était l'épouse de son ami, André Jarret de Beauregard, et était veuve avec sept enfants. Après la mort de Marguerite Anthiaume, il se remaria le 25 mai 1700 à Varennes avec Marguerite Jentès, fille d'Étienne Jentès et de Catherine Messier, elle-même fille de Michel Messier, seigneur de Cap-Saint-Michel, et d'Anne Lemoyne.
Du second mariage naquient Anne-Marguerite, Pierre, François, Marie-Madeleine, Pierre, Marie-Françoise, Marie-Catherine, Paul, Joseph, Marguerite, Augustin et Louis. En somme, il éleva 21 enfants, dont Paul l'un des ancêtres directs de la lignée de François Fontaine et son fils Robert Fontaine.
Henri Morisseau, o.m.i., a rédigé un document sur Pierre Fontaine dit Bienvenu, lieutenant de Madeleine de Verchères, dans la défense du fort le 22 octobre 1692. Il semble qu'il eut un courage exceptionnel. Un document d'une quinzaine de pages fut écrit à son intention et relate cet incident. Ce document se retrouve aux archives à Ottawa. Une copie de ce document fut portée à mon attention à la société généalogique des cantons de l'est, d'où les nombreux renseignements puisés qui ont permis à la rédaction de cet arbre généalogique. L'aide apportée par Raymond Lambert, spécialiste en généalogie et en histoire des familles des cantons de l'est, fut d'une grande ressource à l'établissement de cet arbre.
On dit dans ce document historique: «Pierre Fontaine dit Bienvenu nous apparaît comme un homme heureux et qui rend la vie agréable autour de lui. Il devait être sympathique, sociable et de bonne humeur, souriant. Le vrai type français: bon, gaillard, manifestant la douceur des moeurs, la largeur de vue et la constance dans les attitudes prises, etc... d'où son nom de Bienvenu.»
On sait que les surnoms étaient populaires à cette époque. Ce ne fut qu'en 1539 que les patronymes se fixent par un décret du Roi. Par exemple, les gens ne s'appelaient que par leur prénom; pour les distinguer, un qualificatif était ajouté. Ce surnom, qui devint patronyme par la suite, prenait la consonance d'une ville, d'une terre, d'un endroit, d'un trait de caractère, etc... d'où Fontaine, peut-on dire, près de la fontaine.
Le premier recensement en Nouvelle-France comptait 3215 habitants en 1666.
Pierre posséda une quarantaine d'arpents de terre dans la région de Verchères. Il semble être à l'aise matériellement. De nombreuses transactions furent faites par Pierre Fontaine; on peut les retracer dans les actes notariés au début de la colonie de Nouvelle-France.
Les descendants de Pierre Fontaine dit Bienvenu se retrouvent surtout dans les paroisses de la plaine de Montréal, la vallée du Richelieu, les cantons de l'est et les États de la Nouvelle-Angleterre.
Paul, le fils de Pierre, ainsi que ses petits-fils, dont Augustin, héritèrent des terres dans la région de Verchères. Ils devinrent des colons et des cultivateurs de cette nouvelle terre comme le confirme l'histoire que les ancêtres des Canadiens français furent des défricheurs et des colons de ces terres.
Cet héritage se transmet jusqu'à Robert Fontaine, fils de François Fontaine, digne descendant de cette famille qui constitue le véritable patrimoine du Canadien français et contribue à son histoire.
David Fontaine et Madeleine Ricard vinrent s'installer dans la région de Drummondville, dans la paroisse de Saint-Félix-de-Kinsey dont naquit Olivier Fontaine, père de François Fontaine, marié à Delvina Gendron le 1er mai 1911 à Saint-Lucien.
Le père de François, Olivier Fontaine, meurt le 12 décembre 1896 à Saint-Félix-de-Kingsey lorsque François fut encore en bas âge.
François fut élevé par Georges Fontaine, le frère d'Olivier, qui maria sa veuve, Marie Maillet, le 25 mai 1897 à Saint-Félix-de-Kingsey.
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Cimetière de Saint-Lucien
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