Baptême de Marie Blay,
fille de Jean Blay et Marie Sansquartier
(enfant illégitime, adopté par François
Baillac)
le 12 février 1711 à Trois-Rivières
Requête
de Pierre Piet (Piette), habitant de Berthier, en tant qu’époux de Marie
Baillac (Banhiac), demandeur, contre Michel Rabouin, en tant qu’époux de
Geneviève Baillac, défendeur, pour qu’il soit ordonné que le partage soit fait
entre le demandeur, le défendeur et les autres cohéritiers d’une terre située
en la seigneurie de Maskinongé dépendante de la succession de leur beau-père;
le défendeur répond que la défenderesse est fille naturelle de Marie-Anne Fayot
dit Sanscartier et de Jean Blaye (Blais) et non de François Baillac, et qu’il
offre de le prouver par l’extrait de baptistaire de la femme du demandeur et
par un certificat du sieur Pocleau (Pocqueleau), alors prêtre missionnaire à
Maskinongé; la Cour accorde un délai de quinzaine pour que ledit Rabouin fasse
signifier au demandeur l’extrait de baptistaire de sa femme et les autres
pièces dont il se servira, et il est ordonné que pour éviter des frais, les
parties feront élection de domicile à Trois-Rivières; le demandeur a élu
domicile en la maison de Louis Lemaître, bourgeois de Trois-Rivières résidant
sur la rue Notre-Dame, et le défendeur en la maison de Jean-Baptiste Gassien
(Gatien), couvreur résidant sur la rue du Coteau; dépens réservés
Trois-Rivières, 5 mars
1749
Document en ligne
Réponse du PRDH (25 novembre 2013)
Même si le père est appelé
«Jean» dans le baptême, René Jetté, et nous à sa suite, avions décidé qu’il
était plus vraisemblable que le père soit Jacques plutôt que Jean parce que
Jacques était célibataire en 1711 alors que Jean était marié. Mais avec le
document que vous citez, je suis d’accord qu’il faut privilégier «Jean».
Bertrand Desjardins, PRDH