Généalogie Pierre-Noel Levasseur

Arbre généalogique famille:  Levasseur

Enfants célibataires, anonymes, selon registres ou recensements
(***** = Informations personnelles protégées par la loi)
Père
ID:  16898
Pierre-Noel Levasseur
Naissance:  28 nov 1690
Décès:  12 août 1770
Mère
ID:  16899
Marie-Agnes Lajoue
Naissance:  13 juin 1700
Décès:  13 oct 1773
           
ID No: -17752
Prénom: Pierre-Noel
Nom: Levasseur
Sexe: M
Occupation: Sculpteur, Sieur Lebuis
Naissance: 25 octobre 1719
Paroisse/ville: Quebec
Pays:
Décès:
Paroisse/ville:
Pays:
Information, autres enfants, notes, etc.
Il marquera l'histoire de l'art du Québec

Il est envoyé à Rochefort par René Nicolas Levasseur, sous-constructeur sur les chantiers navals de Québec, pour se perfectionner dans la sculpture, notamment dans l'ornementation des vaisseaux. Arrivé sur le navire le Rubis, en 1743, il entre immédiatement en apprentissage à l'arsenal. Trois dessins de projets de décor de navire, conservés dans les fonds d’archives du Séminaire de Québec, pourraient être attribués à Pierre Noël. Il les aurait envoyés de Rochefort à son père à Québec.

Vers 1760, il quitte les ateliers de la Marine pour travailler à son propre compte. Entre 1763 et 1769, il réalise une partie du décor sculpté de la chambre de commerce de La Rochelle. Il ne reviendra jamais en Nouvelle-France et la suite de sa carrière est inconnue à ce jour.

Si l’architecture et les décors de la chambre de commerce ont été étudiés et sont aujourd’hui connus, le personnage de Pierre Noël Levasseur reste pour La Rochelle un mystère. Il n’est jamais identifié comme venant de Québec. Le travail d’inventaire des lieux de mémoire permettra de faire connaître et reconnaître ce sculpteur venu de Nouvelle-France.

Jean Baillairgé quitte le Poitou et va connaître une grande carrière de sculpteur en Nouvelle-France; à l’inverse Pierre-Noël Levasseur II quitte un milieu où il aurait pu être reconnu pour vivre, au regard des travaux actuels, un destin plus modeste en France. A peu près à la même période, ces deux personnages ont pris la mer et se sont croisés pour vivre cependant deux destins bien différents 1).

1) Selon les recherches de Jean Belisle, Jean Baillargé aurait rencontré le père de Pierre Noël Levasseur II, à Québec vers 1748.

Ce n'est qu'en 1711 que les Ursulines décident de reconstruire leur chapelle extérieure détruite lors de l'incendie du monastère en 1686.

Pierre-Noël Levasseur, sculpteur de Québec, a imaginé un décor d'une qualité exceptionnelle. En 1726, il met en place la chaire et l'ange à la trompette qui surmonte l'abat-voix. Puis, de 1727 à 1729, il sculpte le retable du Sacré-Coeur. Enfin, avec l'aide d'une équipe, l'artiste réalise le retable principal de 1730 à 1736. Si les bas-reliefs peuvent paraître un peu lourds et les têtes d'anges plutôt joufflues, dans les niches, les figures de saint Augustin, de sainte Ursule et de saint Joseph représentent un sommet jamais égalé dans l'art de la sculpture sur bois au Québec.

Les tabernacles du maître-autel et de l'autel du Sacré-Coeur, produits dans les années 1720-1730, proviennent aussi de l'atelier de Pierre-Noël Levasseur. Le retable, en arc de triomphe adossé à un mur droit, demeure le seul exemple d'un type d'ornament très répandu sous le Régime français. La richesse de cette oeuvre tient en partie à la dorure, exécutée par les Ursulines elles-mêmes.


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