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ID No: |
-1345292 |
Prénom: |
Jean |
Nom: |
Brillant
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Sexe: |
M |
Occupation: |
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Baptême: |
15 mars 1890
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Paroisse/ville: |
Assemetquagan (Routhierville) |
Pays: |
Canada |
Décès: |
10 août 1918 - âge: 28
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Paroisse/ville: |
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Pays: |
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Information, autres enfants, notes, etc.
WW1 le 27 septembre 1918, il reçu la croix de Victoria, la plus haute décoration britannique.
Dans la nuit du 27 au 28 mai, au moment où Brillant se trouvait à proximité de Boiry-Becquerelle, à quelque 110 milles au nord de Paris, il fut appelé à prendre part à une opération destinée à réduire au silence un poste défendu par deux mitrailleuses et une cinquantaine d’hommes. À la tête d’un groupe de volontaires, il s’élança vers la position ennemie, cisailla les barbelés qui la protégeaient et, malgré une riposte nourrie de ses défenseurs, poursuivit son avance. Il n’était plus loin de son objectif lorsqu’il se rendit compte qu’une poignée d’hommes cherchaient à prendre la fuite. Il se mit à leur poursuite, les rattrapa et en mit lui-même quatre hors de combat et en captura un cinquième. Ce dernier, ramené dans les lignes du bataillon, fournit de précieux renseignements. Brillant, qui demeura ce jour-là au combat malgré ses blessures, devait recevoir pour sa bravoure la Croix militaire le 16 septembre 1918.
La bataille d’Amiens, qui eut lieu au cours du mois d’août suivant, donna aussi à Brillant l’occasion de s’illustrer. Le 8 août, au tout début de l’avance, voyant qu’une mitrailleuse tenait en échec le flanc gauche de sa compagnie, il se précipita seul vers elle, s’en empara et tua deux mitrailleurs. Bien que blessé au bras gauche, il refusa de se faire évacuer et revint au combat le lendemain. Commandant cette fois deux pelotons au cours d’un combat à la baïonnette et à la grenade, il captura 15 mitrailleuses et fit 150 prisonniers. Blessé à cette occasion à la tête, il refusa une fois de plus de quitter sa compagnie ; peu après, il menait une charge contre un canon de quatre pouces qui tirait de plein fouet sur son unité. Atteint cette fois au ventre par des éclats d’obus, il poursuivit tant bien que mal son avance vers la pièce convoitée, puis épuisé, il s’écroula finalement pour ne plus se relever. S’accrochant à la vie dans un hôpital de campagne durant quelques heures, il mourut le lendemain, le 10 août 1918 ; il n’avait que 28 ans. « Pour bravoure exceptionnelle et zèle infatigable dans l’accomplissement de son devoir », il reçut, à titre posthume cette fois, le 27 septembre, la croix de Victoria, la plus haute décoration britannique. Ses restes reposent aujourd’hui au cimetière militaire australien de Villers-Bretonneux, à l’est d’Amiens.
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