Généalogie Hermine Hertel

Arbre généalogique famille:  Hertel

Enfants célibataires, anonymes, selon registres ou recensements
(***** = Informations personnelles protégées par la loi)
Père
ID:  603684
Jean-Baptiste-Rene Hertel
Naissance:  20 juin 1789
Décès:  14 jan 1859
Mère
ID:  603683
Anne-Charlotte Boucher
Naissance:  06 oct 1796
Décès:  14 mai 1852
           
ID No: -1219805
Prénom: Hermine
Nom: Hertel
Sexe: F
Occupation: Religieuse
Naissance: 14 juillet 1829
Paroisse/ville: St-Hilaire, Qc
Pays: Canada
Bapt./Source: bms2000 ID : 70597453
P/M: Melchior Alphonse De Salaberry, Marie Anne Charlotte Derouville
Décès: 30 janvier 1890 - âge: 61
Paroisse/ville: Beauharnois, Qc
Pays: Canada
Information, autres enfants, notes, etc.
Généalogie Hertel Hermine-Julie-Hyppolite Hertel de Rouville naquit au manoir de Saint-Hilaire le 13 juillet 1829. Elle était la 13e enfant du seigneur Jean-Baptiste-René Hertel de Rouville et d’Anne-Charlotte Boucher de la Broquerie.

Le seigneur de Rouville était encore financièrement à l’aise à l’époque de la naissance de sa fille Hermine, et celle-ci vécut une enfance entourée de gouvernantes, qui lui enseignèrent le français, l’anglais et la musique.

La vie était belle alors pour ces enfants de riches. Promenades à cheval, chasse, pêche… tout était possible pour cette jeune fille à la santé fragile, toujours accompagnée d’une domestique dans ses sorties. Gâtée dès sa tendre enfance par des parents qui ne lui refusaient rien, Hermine développa rapidement un caractère autoritaire et colérique, à tel point que personne n’osait lui adresser la parole le matin avant que son humeur ne se soit calmée. Elle avait un caractère détestable.

À cette époque, la jeune fille était assez jolie, quoiqu’affectée d’un défaut à la bouche. À l’âge de 15 ans, elle fut atteinte de la petite vérole, qui la défigura complètement au point qu’elle en devint méconnaissable et qu’on lui proposa même de porter dorénavant un voile, ce qu’elle refusa.

Il arrivait à Eulalie Durocher (mère Marie-Rose) de se rendre au manoir de Saint-Hilaire en compagnie de son frère Théophile, le curé de Beloeil. Hermine fit donc connaissance avec Eulalie, même si elle était beaucoup plus jeune qu’elle. Ces rencontres aident à comprendre pourquoi en septembre 1846 – Hermine venait d’avoir 17 ans – sa mère l’envoya continuer ses études au pensionnat de Longueuil nouvellement fondé par Eulalie et ses compagnes Mélodie Dufresne, de Beloeil, et Henriette Céré, de Longueuil. Après un an d’études au pensionnat, Hermine de Rouville entrait au noviciat.

La vie religieuse de la jeune fille, devenue sœur Marie-Schlastique, était consacrée à des tâches variées. Durant les premières années, elle enseigna la musique avec Octavie LeTourneux (sœur Marie-Louis-de-Gonzague), qu’elle avait connue à Beloeil. Après avoir occupé le poste d’économe, elle fut chargée de surveiller les travaux de construction de la maison-mère d’Hochelaga, dont elle fut la supérieure pendant 28 ans. Hermine de Rouville mourut le 30 janvier 1890, à l’âge de 60 ans, à Beauharnois, où elle s’était retirée.

Plus d’un siècle après la mort d’Hermine, lorsqu’on examine cette curieuse existence, on est amené à se demander quel aurait été le destin de cette enfant colérique si la petite vérole n’avait pas été si cruelle à son égard…

par Pierre Lambert (en provenance de Paul Carpentier)
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